J30. Pour Malherbe, le maintien, c'est maintenant

Les deux revers consécutifs concédés par les "Bleu et Rouge" face à Bordeaux et Lorient dans des conditions particulières, les Normands se retrouvant à chaque fois en infériorité numérique dès la première période, n'ont, selon Patrice Garande, pas brisé la dynamique caennaise.

"Au contraire, être à dix nous a permis de nous montrer plus solidaires. Maintenant, demain (samedi soir), je préférerais que nous terminions à onze", souligne le coach du SMC mettant en garde sa formation contre tout excès de confiance. "Il faut rester efficace, notamment dans l'utilisation du ballon. Nous ne devons pas prendre de risques sur nos relances dans des zones risquées".

L'ensemble du secteur offensif disponible

Les coéquipiers de Julien Féret sont prévenus surtout que le club d'Albert Cartier, malgré son statut de dernier de la classe, ne va pas se présenter à d'Ornano en victime expiatoire. Pour entretenir un mince espoir de se sauver, la lanterne rouge lorraine qui n'a engrangé que quatre points depuis le match aller est dans l'obligation de l'emporter.

"Metz se retrouve dans une situation comparable à la nôtre à Noël", explique le technicien normand bien placé pour savoir que rien n'est impossible dans le football, y compris les retournements les plus invraisemblables. "Un rendez-vous compliqué nous attend. Il faut s'attendre à beaucoup de duels. Notre adversaire possède un style bien particulier".

Patrice Garande qui dispose, pour la première fois, de l'ensemble de son secteur offensif version 2015 avec les renforts d'Emiliano Sala et de Nicolas Benezet au mercato d'hiver. "Ça va me donner plus de choix pour mes changements", se félicite l'entraîneur caennais.

Retour de Koïta et Nangis, Da Silva suspendu

Préservé sur le synthétique du Moustoir, Fodé Koïta, victime d'une entorse du genou au Parc des Princes, le 14 février, réintègre le groupe. "Fodé n'a pas encore 90' dans les jambes, mais il est apte pour démarrer ou pour rentrer en cours de partie. Il court et il frappe sans aucune gêne".

Ayant purgé sa suspension automatique après son expulsion contre Bordeaux, Lenny Nangis, fraîchement appelé en équipe de France espoirs, effectue, également, son retour dans les "18". A l'inverse, Damien Da Silva qui a reçu un carton rouge à Lorient, s'assiéra en tribune.

Bastia jouant sur terrain neutre alors que Nice, Reims, Evian, le Téfécé et Lens affrontant des candidats à l'Europe, le Stade Malherbe qui bénéficie de cinq longueurs d'avance sur le 18^e, sans oublier une différence de buts largement favorable, pourrait, dans l'hypothèse d'une victoire, réaliser le break avec ses poursuivants.

Un contexte similaire à celui de Reims

"Le programme de cette journée ne nous a pas échappé. Les résultats des autres vont être aussi très importants. Toutefois, le seul qui m'intéresse, c'est celui de Toulouse". La troupe désormais dirigée par Dominique Arribagé, ce dernier ayant succédé à Alain Casanova cette semaine, occupe la position de premier relégable.

Auteur d'une fantastique série au cœur de l'hiver avec 19 points décrochés sur 21 mis en jeu, les "Bleu et Rouge", en dépit d'une fatigue psychologique s'accumulant comme pour tous les autres clubs, ne peuvent pas se permettre le moindre relâchement si près de leur objectif.

"Rien n'est acquis", martèle Patrice Garande qui trouve des similitudes entre le contexte de cette rencontre et celui ayant précédé le succès au détriment de Reims. "Il faudra essayer de reproduire la même entame en allant chercher les Messins afin d'établir la différence le plus rapidement possible tout en restant équilibré. Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi". Espérons pour le Stade Malherbe que l'issue soit identique.

#SMCFCM #Garande "@FCMetz_officiel est dans la même situation que nous fin décembre, on sait que ce sera un match très compliqué"

— SMC Officiel (@SMCaen_officiel) 20 Mars 2015