Quel visage le PSG va proposer au stade Michel-d'Ornano? Celui conquérant de la saison dernière où les hommes de Laurent Blanc avaient quasiment tout écrasé sur leur passage(1) ou celui plus poussif de ce début d'exercice 2014-2015. Si les Parisiens sont invaincus en huit sorties officielles, leurs dernières prestations laissent un sentiment mitigé.
Maîtrisant leur sujet en première période, les Parisiens semblent incapables de “tuer” leurs matches, perdant leur football au retour des vestiaires comme en témoignent les cinq matches nuls concédés alors que le club de la capitale avait pourtant ouvert la marque à quatre reprises (0-0 face à Evian).
Incapable de “tuer” les matches
“C’est un phénomène que l’on connaît depuis peu. L’année dernière, on mettait le deuxième but pour se mettre à l’abri”, rappelait l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, en conférence de presse d’après-match dimanche où son équipe venait une nouvelle fois de subir ce scénario défavorable contre l’Olympique lyonnais.
A l’image des rencontres à Reims, Evian et Rennes, les protégés du président Nasser Al-Khelaïfi se sont même causé quelques frayeurs dans les dernières minutes face aux Gones, passant à deux doigts de la correctionnelle. “Le vestiaire était très en colère”, confiait Lucas Digne en zone mixte.
En retard sur le plan physique
Avec le retour de la Champion's League, la semaine dernière, l'objectif prioritaire du PSG, on pensait que les partenaires de Zlatan Ibrahimovic allaient franchir un cap dans la maîtrise, l'efficacité et la qualité de leur jeu comme lors des saisons précédentes. Au lieu de ça, ils ont dû se contenter d'un partage des points face à l'Ajax Amsterdam (1-1).
Pour expliquer ce retard à l'allumage, le coach du PSG évoquait "un déficit athlétique" après le déplacement aux Pays-Bas. Conséquence du retour tardif pendant la préparation de nombreux internationaux après la coupe du Monde au Brésil. Des observateurs évoquent aussi un problème de système.
Pas touche au 4-3-3
Pourtant, le passage en 4-4-2 avec un milieu en losange qui correspondrait mieux au profil de certains ne semble pas à l’ordre du jour. “Les joueurs se sentent à l’aise dans ce système qui a fait ses preuves. A part quelques-uns...ou un”, expliquait Laurent Blanc, référence directe à Edinson Cavani.
L’Uruguayen ayant réclamé, à plusieurs reprises, d’être repositionner dans l’axe. Mais comme El Matador reste sur deux buts consécutifs, difficile d’imaginer l’entraîneur parisien bouger son 4-3-3 taillé sur-mesure pour Zlatan. Seul changement certain pour la visite dans le Calvados, l’absence de Marco Verratti, suspendu.
• L1. J7 - SM Caen - Paris SG, mercredi 24 septembre à 21 heures au stade Michel-d’Ornano.
(1)Champion de France avec 89 points, vainqueur de la coupe de la Ligue et éliminés de justesse par Chelsea en quart de finale de la Ligue des Champions.
Paris Saint-Germain
Président : Nasser Al-khelaïfi.
Entraîneur : Laurent Blanc.
Budget : 480 M€.
Parc des Princes (47 929 places).
Arrivées : David Luiz (BRE, Chelsea, ANG), Aurier (CIV, Toulouse, p), Chantôme (Toulouse, rp), Bahebeck (Valenciennes, rp).
Départs : Alex (BRE, Milan AC, ITA), Ménez (Milan AC, ITA), Coman (Juventus Turin, ITA), Jallet (Lyon), Aréola (Bastia, p), Sabaly (Evian, p), Ikoko (Le Havre, L2, p), Habran (Sochaux, L2, p), Ongenda (Bastia, p).
Equipe type probable : Sirigu (g) - Van der Wiel, Marquinhos, David Luiz, Maxwell, Thiago Motta, Cabaye, Matuidi - Lucas, Ibrahimovic (cap), Cavani.
