Gagner au Parc, Malherbe l'a déjà fait !

En 16 visites au Parc des Princes depuis 1970 et la première confrontation entre les deux équipes, le Stade Malherbe ne l'a emporté qu'une seule fois (pour deux nuls et 13 défaites). Le 1^er décembre 2007, les hommes de Franck Dumas s'étaient imposés 1-0 dans l'enceinte parisienne grâce à une réalisation de Nicolas Florentin. Alors oui, on vous l'accorde, difficile d'établir une comparaison entre le PSG de l'époque et celui de l'ère qatarie, tant les deux formations n'ont rien à voir.

En remontant dix ans en arrière, le Paris Saint-Germain luttait pour sa survie en Ligue 1. Un maintien que les joueurs de l'entraîneur Paul Le Guen ne vont obtenir qu'à la dernière journée avec une victoire 2-1 à Sochaux sur un doublé d'Amara Diané. "Même si le PSG ne réalisait pas une grande saison, il y avait déjà des éléments de très bon niveau (Mickaël Landreau, Mario Yepes, Pedro Miguel Pauleta…)", se rappelle Nicolas Florentin (39 ans aujourd'hui), le héros de la soirée.

"Et puis, Paris, ça reste Paris. C'est le club de la capitale", ajoute l'actuel coach des U17 nationaux de Nancy. "C'est un rendez-vous de prestige. Quand tu es gamin et que tu regardes les matches à la TV, tu en rêves. Surtout moi, compte tenu de mon parcours chez les amateurs*". Pour cet ancien milieu offensif qui a défendu les couleurs "Bleu et Rouge" pendant cinq saisons (2005-2010), un déplacement au Parc des Princes constitue toujours un moment à part.

Le Parc des Princes, un rendez-vous toujours particulier

"C'est un stade très particulier. L'ambiance reste dans le Parc. On a l'impression d'être dans une salle de sport", décrit Nicolas Florentin qui avait déjà marqué dans l'antre parisienne avec Nancy, en quart de finale de la Coupe de la Ligue (en 2002). "Pour ce match en 2007, les supporters du PSG avaient fait une grève des encouragements durant le premier quart d'heure à cause des mauvais résultats. Mais quand ils ont commencé à chanter, on a senti que ça faisait du bruit".

Une rencontre face au Paris Saint-Germain que les coéquipiers de Nicolas Seube - vainqueurs de Bordeaux une semaine plus tôt 5-0 et qui venaient de décrocher un nul à Lens 1-1 - avaient abordé, à l'époque, dans d'excellentes dispositions. "C'était une période enchantée avec pas mal de victoires. Avant Paris, je me souviens que le président Fortin nous avait fixé un objectif de 27 points à la trêve de Noël. On avait fait mieux puisqu'on avait bouché la phase aller avec 31 points". Et une quatrième place à la clé.

"En se rendant au Parc, Franck (Dumas) nous avait dit qu'il y avait un coup à jouer", confie l'ex-Caennais, unique buteur de cette confrontation de sa patte gauche. "J'ai marqué également grâce à l'aide de mes partenaires. On était au pressing. Moi, j'étais sur Ceara ; ce qui a provoqué son erreur technique. Derrière, il y a eu deux-trois secondes à bien gérer avant de me présenter devant Landreau. Quand il plongeait, il avait tendance à laisser traîner la jambe. C'est pourquoi en croisant mon tir, je l'ai aussi levé. C'était le bon geste".

*N'ayant pas fréquenté de centre de formation d'un club professionnel, Nicolas Florentin a réalisé ses classes dans le football amateur, à Pagny-sur-Moselle, avant de rejoindre l'AS Nancy-Lorraine à l'âge de 18 ans. "J'ai joué en troisième division de district. J'ai disputé mon premier match de PH à l'âge de 15 ans", rappelle-t-il.

Le @SMCaen compte une seule victoire au Parc des Princes, petit souvenir! #SMCaen #TeamSMC #PSGSMC #Ligue1 pic.twitter.com/Nq7zFasFKK

— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 17 mai 2017