Dix jours après leur qualification en demi-finale de la Coupe de France aux dépens de l'OL (1-0 sur un but d'Ismaël Diomandé), le Stade Malherbe recroise sur sa route les Gones ; la troisième confrontation entre les deux équipes cette saison (à l'aller, Lyon s'était imposé 2-1 à d'Ornano). Un rendez-vous que les partenaires de Julien Féret abordent l'esprit un peu plus libéré suite à leur succès face à Strasbourg lors de la journée précédente (2-0). Comptant sept longueurs d'avance sur le barragiste à dix "étapes" du terme, les "Bleu et Rouge" ont accompli un grand pas vers le maintien. "Avec le nombre de points que l'on a (35), notre objectif n'est pas atteint", met en garde Patrice Garande. "Si on commence à se dire qu'il ne nous manque plus qu'une ou deux victoires, on peut se retrouver en danger. Il faut lutter contre toute forme de relâchement".
"Certes, on a un matelas d'avance confortable. Mais dans l'histoire du club, à chaque fois qu'on s'est retrouvé dans cette situation... Cette saison, on a déjà eu des possibilités de faire des choses comme avant Dijon", ajoute le coach caennais. Toutefois, comme il l'évoquait en conférence de presse vendredi midi, le patron technique du SMC possède la chance d'avoir un groupe "qui apprend de ses expériences". "Quand on fait un match bidon face à Dijon, derrière, ça nous a servi contre Strasbourg". Pour espérer rapporter un résultat positif du Groupama Stadium, les Normands sont prévenus. Ils doivent "pousser dans leurs derniers retranchements" des Lyonnais s'apprêtant à disputer leur 17e rencontre depuis le début de l'année 2018 (14 pour le Stade Malherbe).
La dernière en date, jeudi soir, en 8e de finale de la Ligue Europa avec un succès 1-0 en Russie face au CSKA Moscou. Restant sur six matches consécutifs sans succès en Ligue 1 (3N-3D), l'OL n'a plus le choix. Il faut l'emporter sous peine de voir le podium s'envoler définitivement (avant le coup d'envoi, les hommes de Bruno Genesio accusent cinq unités de retard sur Marseille qu'ils défieront le week-end prochain). "Au niveau des résultats, cette équipe a des difficultés en championnat, mais je trouve les jugements sur leurs contenus sévères", estime Patrice Garande. "Après leur deuxième mi-temps à Montpellier (1-1) et leur succès en Coupe d'Europe, je pense que cette équipe va être requinquée psychologiquement. Il ne faut pas s'attendre à affronter une équipe moribonde".
> L1. J29 - Lyon (4e) / SM Caen (12e), dimanche 11 mars à 17 heures au Groupama Stadium.
- Le groupe caennais : Rémy Vercoutre (g), Brice Samba (g) - Frédéric Guilbert, Romain Genevois, Alexander Djiku, Ismaël Diomandé, Yoël Armougom - Durel Avounou, Vincent Bessat, Youssef Aït Bennasser, Jessy Deminguet, Julien Féret (cap), Stef Peeters, Jan Repas - Enzo Crivelli, Ronny Rodelin, Hervé Bazile, Timo Stavitski.
- Le groupe lyonnais : Anthony Lopes (g), Mathieu Gorgelin (g) - Rafael, Kenny Tete, Mouctar Diakhaby, Marcelo, Jérémy Morel, Fernando Marçal, Ferland Mendy - Lucas Tousart, Houssem Aouar, Tanguy Ndombélé, Jordan Ferri - Memphis Depay, Bertrand Traoré, Maxwel Cornet, Myziane Maolida, Mariano Diaz.