Contre l'OL, ce jeudi soir, le Stade Malherbe va participer au quatrième quart de finale de Coupe de France de son histoire, le premier depuis 1998…
"C'est un événement pour le club, pour la ville, pour nous les joueurs. La dernière fois que le club était en quart, c'était il y a 20 ans. Qui plus est, il n'a jamais été en demi-finale de la Coupe de France. C'est forcément spécial. En plus, on reçoit Lyon, une grosse équipe. On veut rentrer dans l'histoire du Stade Malherbe".
Depuis un mois, Lyon semble marquer le pas en championnat avec seulement deux points pris sur 15 possibles…
"C'est une équipe très forte avec énormément d'individualités. Maintenant, c'est vrai qu'elle paraît assez émoussée. Elle a dû mal à finir ses matches en ce moment. Elle n'est reste pas moins assez dangereuse. On a pu le constater contre Villareal en Coupe d'Europe (qualification pour les 8e de finale de la Ligue Europe après deux victoires aux dépens des Espagnols, 3-1 et 1-0). Même s'il manque quelques joueurs (Nabil Fékir, Mariano, Rafael), ça reste un exploit d'éliminer Lyon".
Pensez-vous votre groupe capable de se surpasser pour ce rendez-vous ?
"Oui, bien sûr. Il suffit de se souvenir du match face à Metz (au tour précédent). A cinq minutes de la fin, on est mené 2-1 (Ismaël Diomandé a égalisé à la 113'). Honnêtement, même moi sur le terrain, je pensais que c'était un peu cuit. Je ne sais pas d'où il vient ce but. Je l'ai regardé encore une fois. C'est incroyable. Le coach nous l'a répété cette semaine, il faut se mettre dans la tête qu'on peut le faire. C'est avec notre cœur qu'on fera la différence".
Est-ce qu'il ne serait pas plus simple de commencer directement par la séance des tirs au but ?
"Non, pas du tout. Il faut se qualifier dans le jeu. Si on pouvait le faire avant la prolongation, ça serait super. Comme je l'ai dit précédemment, les tirs au but, c'est une loterie. Ce n'est pas parce que ça m'a souri la dernière fois que le même scénario va se reproduire. Face à Metz, j'en ai arrêté quatre. Je ne pense pas que ça m'arrivera de nouveau de si tôt".
Après les deux dernières séances de tirs au but, on vous considère, néanmoins, comme un spécialiste…
"Je ne suis pas un spécialiste. Même si j'essaye avec les instructions du coach Fred Petereyns de savoir où les adversaires vont tirer, ça fonctionne à l'instinct. Quand je jouais à Marseille, on avait perdu contre Grenoble après les tirs au but (3-3 ap, 5-4 tab en 32e de finale, le 4 janvier 2015). Je n'en avais pas arrêté un seul. Cet épisode m'a pas mal marqué, car j'avais essuyé de nombreuses critiques. J'étais jeune. Ça m'a permis de grandir. Ça m'a rendu plus fort".
Hormis cette élimination contre Grenoble, qu'est-ce que vous évoque la coupe ?
"Avec Le Havre, mon club formateur, même si je sais qu'ici, il ne faut pas le dire trop fort (sourire), j'ai réalisé pas mal de parcours en Gambardella. D'ailleurs, à l'époque, je tirais aussi les penalties. J'étais souvent le cinquième tireur dans la liste. Et un jour, j'ai loupé. Depuis, je ne les tire plus".
- Coupe de France. ¼ de finale - SM Caen / Lyon, jeudi 1er mars à 21 heures au stade Michel-d'Ornano.
@samba_brice "Les Herbiers ont eu un tirage plus compliqué que nous et ils l'ont fait. Nous aussi on peut se dépasser, la @coupedefrance ça se joue avec le cœur!" #SMCOL #CDF pic.twitter.com/8Y4j82ChAx
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 28 février 2018