Vous ressentez-vous toujours de votre pubalgie qui s'est déclarée pendant la dernière trêve internationale et qui vous a fait manquer deux journées de Ligue 1 début avril (réception de Montpellier puis déplacement à Amiens) ?
"Je suis encore handicapé. Je ressens des douleurs. Ça me gêne un peu quand je cours. Mais dans la situation dans laquelle on est, il faut que je joue. Je soignerai cette blessure cet été. Avec une pubalgie, il faut beaucoup de repos et de soins. En ce moment, je passe énormément de temps avec les kinés ; avant, après les entraînements. Je reviens aussi souvent l'après-midi. On fait le maximum pour que je sois mieux".
Le groupe éprouvait un grand sentiment de frustration après sa prestation samedi dernier sur la pelouse de Troyes (défaite 3-1)…
"On s'est remobilisés. Ce week-end, il faut prouver qu'on n'est pas encore en vacances. On doit se comporter en professionnel jusqu'à la fin. On n'est pas maintenus. Il faut aller chercher les points qui nous manquent. A commencer par ce week-end. Sur nos derniers matches, on n'a pas proposé un beau visage. Il faut qu'on montre notre vrai visage avec de l'envie".
Après votre victoire aux dépens de Strasbourg début mars, on pensait que le Stade Malherbe avait fait le plus dur pour se maintenir. Est-ce que vous vous êtes sentis trop tranquilles ?
"Je ne sais pas. Peut-être qu'on s'est vus trop beaux. On a cru qu'on serait maintenus très rapidement. Mais aujourd'hui, le constat, c'est qu'on ne l'est toujours pas. J'avais déjà connu un peu la même situation avec Bastia la saison dernière. On avait joué le maintien jusqu'à la dernière journée. Quand tu ne prends pas les points rapidement, ça devient compliqué".
Depuis quelques semaines, vous éprouvez des difficultés contre vos concurrents directs au maintien (avec des défaites face à Angers, Amiens et Troyes). Dans ce contexte, est-ce préférable d'affronter un gros calibre du championnat ?
"Dans la situation dans laquelle on est, peu importe que ce soit Monaco ou une autre équipe. On s'en fout un peu. Il faut se concentrer sur nous. On a besoin de gagner nos duels d'entrée, d'aller presser notre adversaire".
Avec seulement 25 buts marqués cette saison (attaque la moins prolifique du championnat), votre équipe éprouve des difficultés dans le secteur offensif…
"Parfois, ça coince. On ne peut pas vraiment l'expliquer. Il faut qu'on se crée plus d'occasions pour avoir plus de chances de marquer. A l'entraînement pourtant, c'est plutôt bien huilé. Mais ce n'est pas toujours évident à reproduire sur le terrain. Ma relation avec Ronny (Rodelin) et Ivan (Santini) ? Je ne connais pas encore toutes les capacités de mes coéquipiers. Je les apprends au quotidien. Avec du temps, on pourra faire mieux. Mais aujourd'hui, on est dans l'urgence".
- L1. J36 - SM Caen (15e) / Monaco (3e), dimanche 6 mai à 17 heures au stade Michel-d'Ornano.
E.Crivelli "Nous ne sommes pas maintenus, il y a des points à aller chercher et ça dès ce WE. Peu importe l'équipe que l'on affronte, on a besoin de points!" #SMCaen #SMCASM pic.twitter.com/LReqAuBOoq
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 4 mai 2018