
Avec HENGBART et DIARRA, le Guadeloupéen est l'un des trois anciens Caennais figurant au sein de l'effectif ajaccien. Avant le 1/16 de finale de Coupe de France mardi soir (18H), on a donc passé un coup de fil à Ronald ZUBAR.
Zub' et le tirage
"Lorsque j'ai vu qu'on recevait Caen, ça m'a fait marrer... C'est plutôt sympa comme clin d'œil du destin. Et puis, au moment du tirage, je revenais de blessure et, dans ma tête, je me suis dit qu'il fallait à tout prix que je sois rétabli pour pouvoir disputer cette rencontre. C'est chose faite... J'ai envoyé un petit SMS au Président FORTIN et je sais aussi que Cédric (HENGBART) a échangé avec Nico SEUBE... Avant la rencontre, il est normal que ça chambre un peu, ça fait partie du jeu... Comme je dis toujours, qui aime bien châtie bien..."
Zub' et Malherbe
"Malherbe, c'est ma deuxième famille. J'ai tout connu à Caen. C'est le club qui est venu me chercher en Guadeloupe, c'est celui dans lequel j'ai appris mon métier de footballeur, celui qui m'a permis de passer professionnel. Au Stade Malherbe, j'ai connu des joies, des peines, j'ai vécu plein de moments aux émotions variées. Mais ce qui est certain, c'est que je n'oublierai jamais Caen. C'est dans mon coeur pour la vie entière... Pas pour rien que j'étais si heureux de participer aux festivités du Centenaire en octobre..."
Zub' et le maintien
"Cette première moitié de saison a été compliquée. Il ne faut pas se chercher d'excuses, si on est derniers aujourd'hui, c'est qu'il y a sûrement des raisons. Qu'on le veuille ou non, on est à notre place. Après, une saison, c'est long et tant qu'on ne sera pas totalement enterrés, moi j'y croirai... Je suis comme ça, je suis un compétiteur, je déteste la défaite. Ce que l'équipe a réussi contre le PSG (défaite 1-2), ça veut aussi dire que les qualités, on les a... On va se battre jusqu'au bout. Et, moi, la question que je pose, c'est celle-ci : est-ce qu'Ajaccio a les moyens de battre 10 ou 11 équipes du championnat sur la phase retour ? Franchement, oui. Moi, je pense que c'est jouable... De toute façon, on va jouer notre chance à fond."
Zub' et la Coupe de France
"La Coupe, ça peut être un bon bol d'air pour nous qui ne sommes pas dans les meilleures dispositions en championnat. En Coupe, il te faut un état d'esprit particulier, il n'y a pas de calcul, ni de rattrapage. A la fin des 90 ou 120 minutes, l'une des deux équipes poursuit l'aventure et l'autre s'arrête là. Cela impose une mentalité particulière dans l'approche et la gestion de l'événement. Dans notre situation, il faut se servir de la Coupe pour aller chercher la confiance, créer une dynamique de succès. Je l'ai vécu avec Caen en 2005. On n'était pas bien en L1 et la Coupe avait boosté le groupe, au point de nous faire croire au maintien jusqu'à la dernière journée..."
Zub' et les Coupes
"J'ai une histoire particulière avec les Coupes... Je suis allé trois fois au Stade de France et, à chaque fois, ça m'est passé sous le nez (NDLR : Gambardella 2001 - Caen 0-2 Metz ; CdL 2005 - Caen 1-2 Strasbourg ; CdF 2007 - OM 2-2/tab 4-5 Sochaux)... Celles qui me restent le plus en travers de la gorge, ce sont les deux finales disputées avec Caen. La Gambard' car c'est un truc dont rêvent tous les gamins en Centre de Formation. Et la Coupe de la Ligue parce que ça aurait été mythique de l'offrir à ce club, à tous ces gens qui avaient fait le déplacement au Stade de France. Ce match contre Strasbourg, il est toujours super dur à digérer. J'avoue que j'y repense souvent... Je vibrais comme un gamin ce soir-là dans ce grand stade. Cela reste un souvenir incroyable dans ma carrière."
- Coupe de France (1/16 de finale). AC AJACCIO (L1) - SM CAEN (L2), mardi (18H), stade Francçois-Coty.