J35. Malherbe doit réenclencher la marche avant

En déplacement chez une formation niçoise qui n'a pas repoussé définitivement la menace de la zone rouge malgré sa 12e place, les Caennais qui disposent encore d'un point d'avance vis-à-vis du premier relégable, Evian, veulent enrayer leur spirale de trois défaites consécutives afin d'accomplir un pas supplémentaire vers leur maintien.
Si les Niçois de Nampalys Mendy possèdent un temps d'avance sur les Caennais de N'Golo Kanté, les deux équipes poursuivent un objectif identique : le maintien.
Si les Niçois de Nampalys Mendy possèdent un temps d'avance sur les Caennais de N'Golo Kanté, les deux équipes poursuivent un objectif identique : le maintien.

En l'espace de trois rencontres, les coéquipiers de Nicolas Seube ont vu leur matelas sur le 18e fondre de six à une unité. La faute à trois revers de rang, mais également aux réveils successifs bien que loin d'être confirmés dans la durée de plusieurs de ses concurrents directs dans la lutte contre la relégation : Toulouse, Reims et Lorient. Conséquence, à quatre étapes de la fin, le dernier tiers du classement se trouve toujours autant congestionner avec quatre clubs se tenant en un point et six en trois longueurs.

"Quatre points minimum pour se sauver"

Au regard des calendriers des différents candidats au maintien, l'hypothèse d'un dénouement à l'issue de la 38e journée n'est pas à exclure pour de nombreuses écuries y compris pour le Stade Malherbe. "Même si nous ne connaissons pas le scénario à l'avance, nous sommes obligés de nous y préparer", témoigne Patrice Garande. "J'estime qu'il nous manque quatre points minimum pour nous sauver".

En dépit d'une dynamique négative depuis le début du mois de mars (1V-1N-5D), les "Bleu et Rouge" possèdent leur destin entre leurs pieds. "Un point, c'est beaucoup et peu à la fois sans oublier notre goal-average qui n'est pas négligeable", souligne le coach du SMC, référence à la marge de son équipe sur la ligne de flottaison.

Forfait du capitaine Julien Féret

"Désormais, nous devons nous comporter comme tels en allant chercher les choses", explique le technicien caennais qui s'est entretenu avec ses cadres cette semaine à l'occasion d'entretiens individuels. "C'est aux joueurs d'expérience de rassurer tout le monde et de tirer leurs partenaires derrière eux. Je ne vais pas demander à un gamin de 19 ans d'assumer ce rôle. Maintenant, il a en aussi le droit s'il lui en prend l'idée".

"Un match nul constituerait une excellente chose"

Dans ce contexte ô combien serré, "chaque point sera important", les Normands doivent renouer avec un résultat positif. A défaut d'un succès, les hommes du président Jean-François Fortin se contenteraient, au minimum, d'un nul. "Il faut évidemment mettre tout en œuvre pour remporter les matches, mais déjà prendre un point constituerait une excellente chose".

Un Stade Malherbe qui n'abordera pas ce rendez-vous avec l'ensemble de ses forces vives. Alors qu'Hervé Bazile, de toute façon suspendu, est victime d'une élongation à la cuisse gauche, Julien Féret n'effectuera pas non plus le déplacement sur la Côte d'Azur. Se ressentant de son entorse à la cheville droite contractée dans l'Hérault il y a quinze jours, l'habituel titulaire de brassard de capitaine a été contraint de déclarer forfait.

Nice marque un but sur deux sur coups de pied arrêtés

Privés de leur meneur de jeu, les "Bleu et Rouge" devront par rapport à leurs précédentes sorties "connaître moins de déchets sur le plan technique", dixit Patrice Garande citant comme exemples les centres et les phases arrêtées. "Des domaines où nous avons été très performants dans un passé récent".

"Les joueurs ont déjà ma confiance. Ils l'ont gagnée"

Une absence de Julien Féret susceptible de modifier les plans du technicien du SMC qui pourrait renforcer son milieu de terrain en relançant Jordan Adéoti. Du haut de son 1,83 mètre, la titularisation du Franco-béninois apporterait de la taille dans les duels aériens face à des Aiglons "redoutables" sur coups de pied arrêtés avec 46% de leurs buts inscrits dans ce secteur. "C'est une possibilité", reste, volontairement évasif, l'entraîneur caennais.

Un Patrice Garande souhaitant que son groupe se rappelle de l'état d'esprit qui l'animait au moment de sa formidable remontée en janvier et en février. "A l'époque, nous jouions tous ensemble. Aujourd'hui, c'est un tout petit peu moins vrai. Pourtant, ce sont les mêmes joueurs. Les garçons, notamment en attaque, ne doivent pas se considérer en concurrence sinon nous allons rencontrer des problèmes. Comme me le répétait Coco Suaudeau à Nantes, ils n'ont pas besoin de gagner ma confiance, car ils l'ont déjà, mais celle de leurs partenaires".

• L1. J35 - Nice - SM Caen, samedi 2 mai à 20 heures à l'Allianz Riviera.

Arbitrage de M. Philippe Kalt.

- Nice : Mouez Hassen (g), Joris Delle (g) - Kévin Gomis, Grégoire Puel, Jordan Amavi, Lloyd Palun, Mathieu Bodmer, Romain Genevois - Didier Digard (cap), Nampalys Mendy, Niklas Hult, Carlos Eduardo, Valentin Eysseric, Eric Bauthéac - Alassane Pléa, Alexy Bosetti, Neal Maupay, Franck Honorat.

- SM Caen : Rémy Vercoutre (g), Damien Perquis (g) - Jean Calvé, Dennis Appiah, Damien Da Silva, Alaeddine Yahia, Yrondu Musavu-King, Alexandre Raineau, Emmanuel Imorou - Nicolas Seube (cap), Jordan Adéoti, N'Golo Kanté - Lenny Nangis, Fodé Koïta, Thomas Lemar, Nicolas Benezet, Emiliano Sala, Sloan Privat.

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