L1. J33 - 3 Questions à… Emmanuel Imorou

Même pendant sa longue convalescence, Emmanuel Imorou a gardé le moral.

A cause, notamment, de blessures à répétition aux mollets et au dos, Emmanuel Imorou n'a enchaîné qu'une seule fois, en championnat, trois matches de suite (cinq rencontres consécutives entre la 5e et la 9e journée). Alors que sa saison a été jusqu'à présent polluée par ces problèmes physiques, le latéral gauche qui retrouvera, contre Lorient, une place de titulaire espère (enfin) avoir tourné la page.

Dans quel état physique vous trouvez-vous ?

"On m'a souvent posé cette question. J'avais la même blessure qu'au début de saison (au mollet), mais de l'autre côté. Avant, nous ne savions pas si c'était musculaire, si je pouvais jouer avec la douleur… Depuis que j'ai subi une infiltration, je ne ressens plus de gênes. J'ai repris l'entraînement avec le groupe il y a quatre semaines. Même si j'ai pu faire des matches avec la réserve et participer à l'opposition il y a dix jours, je manque, forcément de rythme. Rien ne remplace la compétition. L'intensité de la Ligue 1 n'est pas identique à celle de la CFA2 : ça ira plus vite, il y aura plus d'impact dans les duels, mais je m'y suis préparé".

Comment envisagez-vous la réception des Merlus ?

"J'ai lu dans la presse que l'un de leur joueur avait déclaré qu'il leur manquait une victoire pour se maintenir. Honnêtement, je ne me fais pas trop de soucis pour eux, même si nous allons tout faire pour que ça n'arrive pas chez nous. Lorient est une équipe qui joue très bien au ballon. Par moments, c'est réglé comme du papier à musique. Il va falloir gérer toutes leurs combinaisons, tous leurs déplacements. Après, elle encaisse beaucoup de buts. Nous, de notre côté, nous devons être plus solides pour pouvoir récupérer des ballons et procéder par contres".

Patrice Garande vous a fixé comme objectif de finir dans les six premiers…

"Le coach nous a demandé ce que nous voulions : finir la saison en roue libre ou se fixer un nouvel objectif pour avancer. C'est peut-être ce qui nous faisait défaut depuis que nous avons acquis le maintien. Maintenant, l'approche est différente. Avant, nous luttions pour éviter quelque chose, aujourd'hui, nous nous battons pour aller chercher quelque chose. Et hormis Rémy (Vercoutre), peu de joueurs de l'effectif sont habitués à prétendre aux premiers rôles".

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