
Le malheur des uns contribuant souvent au bonheur des autres, le Stade Malherbe a gagné - sans jouer - une place à la sortie de cette trêve de Noël. A cause de deux jets de pétards sur sa pelouse de Saint-Symphorien contre Lyon, deux projectiles qui avaient, notamment, atteint le gardien lyonnais Anthony Lopes, le FC Metz a été sanctionné de deux points de pénalité, rétrogradant en 19e position tandis que, dans le même temps, le club normand grimpait au 18e rang ; celui de barragiste.
Malgré ce gain d'une place au classement, le problème arithmétique n'a pas vraiment changé pour les partenaires de Julien Féret qui accusent toujours une longueur de moins par rapport au premier non-relégable ; un statut que se partagent actuellement Dijon, Angers et Nantes, trois écuries créditées de 19 unités (avant le début de cette 20e journée). Dans l'optique du maintien, Patrice Garande a fait ses calculs durant cette coupure hivernale.
Alors que sa formation dispose - avant le coup d'envoi des matches retour (les Caennais comptent une rencontre en retard face à Nantes qu'ils disputeront mercredi prochain) - de cinq succès, le patron technique du SMC a fixé comme objectif à ses troupes d'en décrocher sept autres le plus rapidement possible. "Car aucune équipe n'est jamais descendue avec 12 victoires", assure le coach normand.
Décrocher sept victoires le plus vite possible
Un début d'année 2017 qui n'est pas forcément synonyme de nouveau départ pour le coach des "Bleu et Rouge". "On ne part pas tout à fait de zéro. En interne, on a analysé la première partie de saison. Maintenant, ce qui est fait est fait. Il peut y avoir de nombreuses explications (concernant la phase aller) : celles que je vous donne (aux médias) et celles qui restent dans le vestiaire. Dès la reprise, on a insisté sur ce qu'on allait faire. Comment et avec quel état d'esprit".
Première étape avec la réception de l'OL. Vainqueur 5-0 de Montpellier en 1/32e de finale de la Coupe de France le week-end précédent, le club du président Jean-Michel Aulas affichait une forme resplendissante avant la trêve en ayant engrangé 21 points sur les 24 derniers mis en jeu. "Je n'ai jamais douté de Lyon. Je ne suis pas surpris par ce que je vois", évoque un Patrice Garande qui entend surtout se concentrer sur son collectif.
"A 90%, il ne faut s'occuper que de nous et un peu moins de l'adversaire ; peu importe son identité. Que ce soit contre Lyon, Nantes mercredi ou à Bastia et Guingamp dans quelques semaines, on doit jouer de la même manière : avec la volonté d'aller chercher les choses, d'être actif, de bousculer l'adversaire", énumère l'entraîneur normand. "Ce qui est important, c'est de prendre conscience de ce qu'on est capable de produire".
Huit matches en l'espace de 28 jours !
Pour cela, le technicien malherbiste espère que sa formation se trouvera dans la continuité de ses dernières prestations convaincantes en 2016 : "La première mi-temps contre Dijon, la victoire face à Metz et même la défaite à Monaco, car ce match, on ne doit jamais le perdre. On nous l'a enlevé celui-ci". Référence à la simulation de Radamael Falcao en début de seconde période qui lui avait permis d'obtenir un penalty alors que le score était toujours nul et vierge.
"Même si on ne les a pas exprimés comme on le souhaitait dans la première partie de championnat, on a suffisamment de points forts et de qualités pour s'appuyer dessus", enchaîne un Patrice Garande qui entend maintenir son schéma en 3-4-3 au sein duquel un onze semble se dégager. "Compte tenu de l'effectif à ma disposition, c'est le système qui me paraît le plus équilibré et qui me permet d'aligner le plus d'éléments offensifs : Ivan, Ronny, Yann, Julien sans oublier Jo et les deux joueurs de couloirs".
Une confrontation contre les Gones qui marquera également le début d'un marathon pour le SMC avec huit rendez-vous en l'espace de 28 jours. "Jusqu'à ce match de Lyon, on a fait une préparation athlétique en incorporant le 1/32e de finale de Coupe de France, car maintenant, en jouant tous les trois jours, on ne va plus avoir le temps de travailler le physique. Jusqu'à la mi-février, c'est compétition, repos, compétition…".
►Si vous voulez assister à la rencontre entre le Stade Malherbe et l'Olympique Lyonnais, il reste encore des places. Vous pouvez vous les procurer en cliquant sur ce lien.
- L1. J20 - SM Caen (18e) / Lyon (4e), dimanche 15 janvier à 17 heures au stade Michel-d'Ornano.
Arbitrage de M. Frank Schneider.
- Le groupe caennais : Rémy Vercoutre (g), Matthieu Dreyer (g) - Frédéric Guilbert, Damien Da Silva, Alaeddine Yahia, Jordan Adéoti, Vincent Bessat - Nicolas Seube, Ismaël Diomandé, Jonathan Delaplace, Jean-Victor Makengo, Steed Malbranque, Julien Féret (cap) - Yann Karamoh, Ronny Rodelin, Ivan Santini, Pape Sané, Hervé Bazile.
- Le groupe lyonnais (19 joueurs) : Anthony Lopes (g), Mathieu Gorgelin (g) - Rafael, Christophe Jallet, Jordy Gaspar, Mapou Yanga-Mbiwa, Mouctar Diakhaby, Maciej Rybus, Jérémy Morel - Maxime Gonalons (cap), Lucas Tousart, Jordan Ferri, Sergi Darder, Corentin Tolisso - Alexandre Lacazette, Mathieu Valbuena, Maxwel Cornet, Nabil Fékir, Jean-Philippe Mateta.
Patrice Garande "Peu importe l'équipe en face, il faut jouer notre jeu!" #SMCaen #SMCOL #Ligue1 pic.twitter.com/nqG5ej6oI7
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 13 janvier 2017