
En ce début d'année 2017, quels vœux peut-on vous souhaiter ainsi qu'au Stade Malherbe ?
"Pour parler foot, c'est d'atteindre notre objectif : rester en Ligue 1 la saison prochaine et pérenniser le club à ce niveau. Tout le monde doit l'avoir en tête au quotidien. Personnellement, la santé pour ma famille, mes proches et moi en évitant les blessures dans cette seconde moitié de saison (touché aux adducteurs contre Saint-Etienne le 23 octobre, Julien Féret a manqué quatre rencontres dont trois en championnat)".
Est-ce difficile psychologiquement de passer la trêve de Noël dans la zone des relégables* ou parvenez-vous à faire abstraction du classement durant cette période ?
"Il y a deux aspects. Lors de cette trêve, il faut - au minimum pendant quelques jours - oublier un peu le football, se reposer, s'extérioriser de cette situation sans, pour autant, l'occulter. Passer du temps en famille est un bon moyen de revenir avec les idées fraîches. On doit tout de suite se remettre dedans, car le début 2017 est important pour nous avec ce premier match de Coupe de France puis trois journées de championnat en une semaine dont deux à domicile. On va monter en pression assez vite".
Pour le compte des 1/32e de finale de la Coupe de France, vous vous déplacez - ce samedi - en région parisienne pour affronter Sainte-Geneviève-des-Bois, pensionnaire de CFA2…
"Il faut l'aborder sérieusement comme un match de championnat avec l'envie de le gagner et de prendre le jeu à notre compte. Une victoire amène toujours du positif. On ne connaît pas forcément grand-chose de cet adversaire. Le coach et le staff vont prendre leurs renseignements sur sa manière de jouer".
Quel est votre rapport à la Coupe de France ?
"Je n'ai jamais eu le bonheur de la gagner, mais c'est une belle coupe. A mes yeux, comme à ceux de beaucoup de joueurs, elle a beaucoup plus de valeurs que la Coupe de la Ligue. C'est la coupe nationale. Tous les clubs y participent. C'est important que les amateurs et les professionnels se mélangent. C'est bien d'affronter des équipes qui n'ont pas le même statut que nous comme Sainte-Geneviève ce week-end. C'est le charme de cette coupe".
Si vous avez souvent brillé individuellement dans cette compétition (huit buts lors de ses 11 dernières apparitions), cette "Vieille Dame" vous a rarement souri collectivement…
"J'ai connu quelques déceptions avec une demi-finale avec Rennes perdue à d'Ornano (contre Quevilly, en CFA, en 2012) et une finale, lors de ma dernière année avec Rennes (en 2014), face à Guingamp, à laquelle je n'ai pas participé. On espère toujours faire un beau parcours. Ça serait bien que cette année, on passe - au moins - un, deux, voire trois tours. Après l'engouement va naître et qui sait où ça peut nous emmener".
Quand un club de Ligue 1 lutte pour son maintien comme le Stade Malherbe actuellement, un parcours en Coupe de France constitue-t-il un avantage ou un handicap ?
"A l'approche d'une demie ou d'une finale, si nous sommes toujours concernés par la course au maintien, ça peut être pénalisant, car on consomme de l'énergie. Aujourd'hui, par contre, je pense que c'est bénéfique pour l'équipe de franchir ce tour ainsi que celui d'après. Ensuite, il faudra voir notre situation en championnat, mais ne tirons pas des plans sur la comète".
*19e, le SM Caen n'accuse que trois points de retard sur le 12e avec un match en moins.
Julien Féret

- Né le 5 juillet 1982 à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor).
- Meneur de jeu. Droitier. N°25.
- 1,87 m pour 76 kg.
- Clubs précédents : Rennes (formation, 2000-2003), Cherbourg (National, 2003-2004), Niort (L2, 2004-2005), Reims (L2, 2005-2008), Nancy (L1, 2008-2011), Rennes (L1, 2011-2014).
- Cette saison : 15 matches, tous comme titulaire (1 325'), 2 buts, 3 passes décisives, 1 avertissement.