L1. J13 - 3 Questions à... Damien Da Silva

Depuis la reprise de la Ligue 1, Damien Da Silva n'a pas manqué une seule minute. C'est le seul joueur de champ du Stade Malherbe dans ce cas de figure (le gardien Rémy Vercoutre partage aussi cette caractéristique).

Deux semaines de trêve internationale, c'est largement suffisant pour Damien Da Silva. "J'ai faim de compétition. Ça me manquait. Comme on avait fini sur une bonne note avant la trêve (victoire 1-0 aux dépens du leader niçois), ça nous donne encore plus envie de reprendre". Et quoi de mieux pour replonger dans le bain de la Ligue 1 qu'un déplacement au Vélodrome où le Stade Malherbe reste sur deux succès.

Avez-vous mis la coupure internationale à profit pour peaufiner le 5-3-2, le schéma que vous utilisez depuis deux journées ?

"Quelque part, cette trêve est bien tombée, car elle nous a permis de beaucoup travailler ce système à cinq. Contrairement à ce que l'on pense de l'extérieur, en tant que défenseurs, on court beaucoup plus qu'à quatre. On doit toujours être mobiles, coulisser pour couvrir notre coéquipier. Comme on est trois dans l'axe, le coach nous en demande également plus dans la construction. On veut ressortir le ballon de derrière. A nous d'amener cette première passe qui peut déclencher les attaques".

"Cette trêve nous a permis de travailler ce système à cinq"

Depuis 1996, le Stade Malherbe est plutôt inspiré au Vélodrome (5V-1N-2D) comme en témoignent vos succès là-bas ces deux dernières saisons…

"Même si j'étais suspendu il y a deux ans, j'avais presque ressenti autant d'émotions devant ma TV que si j'y étais. Ce renversement de situation (mené 2-0 à l'heure de jeu, le SMC s'était imposé 3-2), c'est un magnifique souvenir. C'était sympa à regarder. Et l'année dernière, ça s'était plutôt bien passé aussi (victoire 1-0). Jamais deux sans trois ? Les stats comme celles-là, je n'y crois pas trop. En tout cas, il ne faut pas s'appuyer dessus".

Bafétimbi Gomis de retour de blessure côté marseillais, vous pourriez vous retrouver pour la première fois à son marquage dimanche…

"J'ai un souvenir de lui. A l'époque où j'évoluais au Clermont Foot, j'avais assisté à un Lyon-Lorient. J'avais regardé plus particulièrement Gomis et le duel qu'il livrait aux défenseurs. C'est un attaquant hyper-physique. Il joue beaucoup dos au jeu en s'appuyant sur ses adversaires avec une super protection de balle. Avec lui, il ne faut peut-être pas se livrer à 100% dans le duel physique, car sinon il peut vous contourner et vous éliminer".

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