
Contre Bastia, Yann Karamoh essaiera d'apporter sa vitesse, ses dribbles et sa capacité à prendre la profondeur.
Entré en jeu contre Lorient où il fut à l'origine du troisième but caennais, titulaire à Lyon où il se procura la meilleure opportunité normande avec une frappe sur la transversale, Yann Karamoh, du haut de ses 18 ans, est la révélation du début de saison du Stade Malherbe. Alors qu'il rejoindra l'équipe de France U19 la semaine prochaine, le jeune attaquant d'origine ivoirienne qui défiera avec ses coéquipiers Bastia, ce samedi soir (coup d'envoi à 20 heures), est revenu sur ses premiers pas chez les professionnels.
Qu'avez-vous ressenti le week-end dernier au moment de rentrer sur la pelouse du Parc OL dans la peau d'un titulaire ?
"De la fierté. C'était une surprise même si vu mes prestations à l'entraînement et mes discussions avec le coach, je m'y attendais un peu. Le coach répète souvent que celui qui est prêt, il joue ! De l'appréhension ? Non, je n'avais pas de craintes. Mes coéquipiers et le coach m'ont mis en confiance. Ma seule idée était d'aider l'équipe à gagner".
Justement, que pensez-vous pouvoir apporter au collectif ?
"De la vitesse, des dribbles, de la folie… J'aime prendre la profondeur. Devant, je peux occuper les trois postes même si je suis plus à l'aise sur un côté, car je peux partir de loin. Après, du moment que je suis dans la compo. Quand je joue, je ne me pose pas trop de questions. Je fonce dans le tas. Les domaines dans lesquels je dois progresser ? Il faut que je sois plus appliqué et plus structuré dans mon jeu. Je dois être aussi un tueur devant le but. J'ai eu des occas, mais elles n'ont pas fini au fond comme celle à Lyon".
Comment s'est déroulée votre intégration dans le groupe ?
"Ça s'est fait tout seul. En plus, j'avais mon anniversaire pendant la prépa (8 juillet). J'ai été un peu bizuté (sourire). Je suis proche d'Hervé (Bazile). Il me ramène souvent à la maison. Sinon, j'écoute beaucoup les conseils des anciens : Julien (Féret), Vince (Bessat), Mamad (Dabo), Rémy (Vercoutre). Rémy, c'est un peu son rôle, dès qu'il y a un jeune… Il nous fait comprendre beaucoup de choses. Ce que j'aime bien avec eux, c'est qu'ils sont droits et francs. Quand ils ont quelque chose à te dire, ils ne passent pas par quatre chemins".
Y.Karamoh "Je remercie le coach pour la saison dernière, j'étais un peu impatient et il a eu raison de ne pas griller les étapes!" #SMCSCB
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 26 août 2016