Pas sur la touche

11 matchs : il reste onze journées aux Caennais pour obtenir leur maintien. 11 matchs qui auront valeur à chaque fois de couperet, alors que les adversaires qui se présenteront face à eux viendront aussi défendre une place et jouer leurs propres enjeux. 11 rencontres et quelques victoires essentielles pour continuer l’aventure dans l’élite. Après deux résultats nuls et la parenthèse parisienne, qui ont fait naître des envies, des espoirs et un brin de frustration, il n’est dorénavant plus possible de se cacher pour enchaîner les bons résultats, à commencer lors du déplacement à Rennes, dimanche prochain (17h). Après les bonnes projections, l’heure est, espérons-le, à la réalisation. 

Le Stade Malherbe Caen méritait mieux lors du match aller face au Stade Rennais sur la pelouse de d'Ornano
Le Stade Malherbe Caen méritait mieux lors du match aller face au Stade Rennais sur la pelouse de d'Ornano

Que font les Rennes après Noël ? 

En l’espace de quelques semaines, le visage des Rennais a totalement changé. L’équipe moribonde, qui avait toutefois réussi à prendre les trois points face au SMC au match aller (1-2) dans un contexte qui avait fait naître quelques premières frustrations normandes, affiche depuis l’arrivée de Stephan à sa tête équilibre et allant pour proposer un jeu pour le moins efficace, notamment à domicile. Alors qu’à l’automne, une fine odeur de sapin commençait à agrémenter son quotidien, Rennes est sorti du bois et a mis quelques victoires essentielles dans sa hotte. Résultats : les Bretons restent sur 13 matchs sans défaite à domicile. Et depuis peu, la présence en huitième de finale de l’Europa League a appelé quelques jours de fête, accentués par la victoire contre Arsenal, jeudi soir (3-1). Un climat que la Normandie n’est pas loin de lui envier. 

Un film de Rennais

victoire (3-1) face à arsenal en europa league

Pour les Caennais, l’euphorie générée chez les Bretons par la victoire en Coupe d’Europe, qui pourrait signer pour toute une région la fin d’une longue période de disette, ce surcroît de confiance doit être l’occasion de les rappeler à la dure réalité du championnat et de les faire quelque peu déchanter. Si les Rennais se font aujourd’hui tout un film, profitons-en pour réécrire le scénario : que les Normands profitent de cette journée de championnat pour définitivement sortir de la nuit et du brouillard, qu’ils y voient un signe de la providence, en mettant en avant tous les cœurs, pour qu’enfin les supporters leurs crient de nouveau « Je t’aime, je t’aime ». Bien sûr, ces belles promesses ne sont encore que des projections. Mais quand une dynamique est relancée et que les joueurs reprennent confiance… Enfin, on connaît la chanson. Alors action !

 

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