
Comment vivez-vous la situation comptable de l'équipe qui occupe, avant cette 36e journée, la 18e place, synonyme de barrage ?
"Aujourd'hui, il y a beaucoup de frustration. Cette saison, on n'a jamais réussi à trouver de la constance dans nos performances. Maintenant, il ne faut pas se chercher d'excuses. On a raté des matches, beaucoup trop. Mais il n'y a pas de fatalité. Il faut essayer de faire abstraction de toute cette partie négative. On n'a pas le temps de se torturer avec ça. Il faut être solidaire, faire preuve de cohésion et avoir un discours fédérateur".
Et sur un plan personnel, comment vous sentez-vous à l'aube de ces trois dernières journées ?
"Physiquement, je me sens plutôt bien. Par contre, mentalement, c'est un peu plus difficile. Ça fait partie du quotidien d'un joueur dans une saison compliquée. Mais je me sens d'attaque pour les trois derniers matches. Les critiques ? J'y suis assez imperméable, même si je respecte l'avis des gens. Après, je trouve que mon activité est assez semblable aux années précédentes, mais je ne suis pas assez efficace. Il me manque cette efficacité".
Ce déplacement au Stadium revêt une importance capitale dans l'optique de la lutte pour le maintien…
"Une victoire contre Toulouse peut nous éclaircir l'horizon. Il faut déjà se mettre dans la tête que c'est possible et que nous avons les arguments pour, enfin, décrocher cette victoire. Ce match est plus important pour nous que pour les Toulousains même s'ils ont des objectifs aussi. Après, ce n'est pas une partie de plaisir d'aller là-bas. Toulouse a des caractéristiques d'une équipe qui a réussi sa saison. Elle possède la cinquième défense de Ligue 1. Elle débloque souvent les situations sur coups de pied arrêtés".
Julien Féret "Il faut qu'on arrive à marquer les premiers pour libérer tout le monde!" #SMCaen #TFCSMC #TeamSMC #Ligue1 pic.twitter.com/SvZfILSOez
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 5 mai 2017