C'est l'un des enseignements majeurs de la campagne de préparation : les deux hommes du couloir gauche malherbiste sont déjà très complices. De quoi faire naître de belles promesses...
"C'est vrai qu'on s'entend bien. On n'a pas tardé à trouver nos marques ensemble." Ces propos sont ceux de Frédéric BULOT, l'une des recrues estivales du SM Caen.
L'ex-Monégasque est tout nouveau dans le Calvados, mais il a déjà trouvé ses repères sur le terrain. Dès le match inaugural contre Clermont (3-0) le 9 juillet dernier, on avait remarqué que RAINEAU et BULOT, tous deux gauchers, pouvaient être complémentaires.
De nouveau alignés ensemble face à Cherbourg (1-1) puis Quevilly (2-1), les deux joueurs sont rapidement devenus complices. Si bien que, mercredi soir à Dives-sur-Mer, c'est du couloir gauche qu'est née une grande partie des offensives caennaises.
Quand Caen penche à gauche, ça incombe surtout à ces deux-là. Entre le défenseur qui monte et le milieu qui percute, l'entente est, en fait, naturelle.
Si l'on ajoute Nivet, Frau ou Hamouma (lorsqu'il permute), l'ensemble crée aussi une relation technique de haut-niveau.
Ils sont faits pour s'entendre...
"Entre nous, dès que l'un a le ballon, l'autre essaie de se rendre disponible. Et vice versa, expliquait Bulot il y a quelques jours. On apprend à se connaître. Nos enchaînements sont, donc, encore perfectibles. Mais c'est de bon augure."
Milieu de terrain reconverti par Franck DUMAS au poste de latéral, Alexandre RAINEAU présente un avantage évident : il comprend et anticipe les déplacements du partenaire qui joue devant lui.
Frédéric BULOT aime provoquer balle au pied, fixer pour mieux donner et, éventuellement, repiquer dans l'axe pour solliciter une remise ou un soutien.
Or, il a justement besoin d'un compère de couloir susceptible de prendre des risques offensifs, pour occuper l'espace laissé vacant dans son dos.
Les impressions de préparation réclament forcément la nuance que suscite l'enchaînement de matches sans sanction. Et les promesses n'engagent, après tout, que ceux qui y croient.
Mais on se dit que ces deux-là, habitués des Equipes de France Jeunes et joueurs de ballon fans des combinaisons, ont les atouts pour confirmer nos sensations. Contre Brest, samedi (18H30) à Ouistreham, on obtiendra d'ailleurs de nouveaux éléments de réponse.