Le milieu offensif de 20 ans, prêté par le Paris Saint-Germain, se raconte. Confidences.
SES DEBUTS : "Mon père m'a mis le pied à l'étrier "
"J'ai commencé le foot à l'âge de 6 ans. Au départ, c'est mon père qui m'a mis le pied à l'étrier. C'était son sport favori (NDLR : il doit son prénom à la passion de son père pour le footballeur néerlandais des ann&es 70, Johan NEESKENS). J'ai signé ma première licence à Montereau. En poussins, j'ai passé des tests à Clairefontaine qui se sont révélés plutôt concluants. Ensuite, plusieurs recruteurs sont venus voir mon père pour que je rejoigne des clubs plus huppés..."
LES DETECTIONS : "Je ne voulais aller qu'au PSG"
"J'ai participé à plusieurs détections pour le Paris SG, Rennes ou Auxerre. Moi, c'est simple : je ne voulais aller qu'au PSG. Ils m'ont choisi et je devais signer là-bas dès l'âge de 13 ans. Je me rappelle avoir dit à ma prof principale de Montereau que je n'appréciais pas trop, qu'elle ne me reverrait plus dans son collège car je signais au PSG et je changeais donc d'établissement. J'étais tellement content ! Finalement, suite à un problème administratif au niveau du Centre de Pré-Formation, j'ai dû patienter une année. J'ai continué à jouer pour Montereau et j'ai finalement rejoint le PSG à l'âge de 14 ans."
LE PARIS SG : "Porter ce maillot, c'est symbolique"
"Quand tu grandis en région parisienne, jouer au PSG, c'est quelque chose d'énorme. C'est le club-phare d'Ile-de-France, la Capitale. C'est encore plus fort lorsque, comme moi, tu es originaire de la proche banlieue. Le PSG, c'est le souvenir des très grands joueurs, les Raï, Ronaldinho, Anelka... Porter ce maillot, c'est très symbolique. En formation, j'étais dans la promo de Jean-Christophe BAHEBECK, Loïc LANDRE, Florian MAKHEDJOUF ou encore Kalifa TRAORE."
LE CONTRAT PRO : "Au départ, tu ne réalises pas..."
"Je suis passé pro au PSG en juin 2011. Au départ, tu ne réalises pas, tu signes sans te rendre compte de ce qui t'arrive. Et puis, tu prends ta place dans le vestiaire, tu regardes autour de toi et tu te dis : "waouh, j'y suis". Ensuite, tu poses pour la photo officielle et, un peu plus tard, t'as ta tête sur le poster... Ça dure quelques jours et, après, j'étais dans mon quotidien et j'avais surtout envie de prouver ma valeur. T'as beau avoir n'importe qui autour de toi, tu es dans ton truc et tu veux donner le maximum..."
SON PRET AU SM CAEN : "Idéal pour ma progression"
"Je suis allé voir les dirigeants parisiens pour obtenir un prêt. J'en avais marre de faire du banc et puis, je m'étais rendu compte que je n'aurais jamais ma chance, vu le changement de dimension du club. Maintenant, il faut avoir de l'expérience pour jouer au PSG. C'est moi qui ai choisi Malherbe. J'ai souvent affronté Caen en formation et, à partir du moment où l'opportunité d'être prêté ici m'est parvenue, je n'ai pas hésité. C'est un club idéal pour ma progression."
SES OBJECTIFS : "Etre le plus souvent décisif"
"Mon but, c'est d'être le plus souvent décisif. J'ai envie d'être important sous le maillot du SM Caen. Je sais quel est l'objectif du club, à savoir remonter en Ligue 1, et je veux à tout prix l'aider à y parvenir. Ça me fait super plaisir de jouer, de retrouver progressivement mes sensations en match. A ce moment de ma carrière, j'ai tout à prouver et je vais tout donner pour démontrer ma valeur et acquérir de l'expérience avec Malherbe. J'ai envie de franchir un cap."
SON IDOLE : "Ronnie, c'était l'élégance"
"Adolescent, le joueur que j'ai pris pour modèle, c'est RONALDINHO. Dès qu'il est arrivé au PSG, je l'ai adoré. C'était un joueur extraordinaire ! Ensuite, il est parti au Barça et il a gagné la Coupe du Monde avec le Brésil. Ronnie, c'était l'élégance, la qualité de dribble... Il a eu le Ballon d'Or et c'est juste logique !"
L'AVENIR : "Ma seule préoccupation ? Le SM Caen"
"Je suis à Caen en prêt pour un an. Ce qui se passera ensuite, je n'en sais rien, tout dépendra de ce que je vais faire cette saison (NDLR : il est lié avec le PSG jusqu'en juin 2016). Aujourd'hui, je n'ai pas spécialement de désir particulier. Vous savez, dans la vie, on a beau tout planifier, ça ne se passe jamais comme on l'a prévu... Alors, ces questions-là, je me les poserai en temps voulu. Réussir un jour au PSG, ça ne me trotte pas plus dans la tête que ça... Ce qui me préoccupe actuellement, c'est d'être le plus performant possible avec le club dont je défends les couleurs, le SM Caen."
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