Battue à Romorantin (2-1) samedi dernier, l'équipe réserve du SM Caen occupe désormais la treizième place de son groupe de CFA. Les mots du coach.
Philippe, quel sentiment te laisse ce revers subi à Romorantin ?
Beaucoup de frustration. Comme bien souvent, on s'autoflagelle. Suite à une faute technique, on encaisse un penalty dès la cinquième minute. Ensuite, on fait le jeu, on se crée des situations, on rate un penalty mais eux font le break sur leur seule occasion... Après la mi-temps, ç'a été une attaque-défense. On a été hyper-dominateurs. Malheureusement, après la réduction du score, on ne réussit pas à égaliser malgré plusieurs situations très franches.
Depuis quelques semaines, il y a un contraste entre la qualité de vos prestations et le résultat. Comment l'expliques-tu ?
On fait trop d'erreurs individuelles. Et, en plus, d'un match à l'autre, ce n'est jamais le même qui fait l'erreur... Dans les deux zones de vérité, on manque de réalisme. Défensivement, notre équipe se piège toute seule. Offensivement, on ne marque pas assez alors qu'on a énormément d'opportunités. Compte tenu de la qualité de nos matches, on mérite de faire de meilleurs résultats. Il y a un vrai problème d'efficacité. A Romorantin, en sortant de la rencontre, tu te demandes comment t'as fait pour ne pas ramener au moins un nul...
Pour passer Noël au chaud, il faut gagner samedi prochain ?
On joue Trélissac, le leader. Donc, on va employer le conditionnel : il faudrait gagner... Je ne suis pas dans le désespoir, je suis convaincu qu'il y a un coup à jouer. L'ennui, c'est que, théoriquement, quand tu joues le leader, tu n'as rien à perdre. Or, dans notre situation actuelle, on a quelque chose à perdre... C'est très sympa de bien jouer, mais là, il faut prendre des points, gagner des matches. Je suis optimiste. Les ingrédients pour gagner, on les a dans notre jeu ! Ce que je vois entre les deux surfaces, ça me plaît bien !
CFA (15e journée) : SM CAEN - TRELISSAC, samedi (15H), terrain synthétique de la Maladrerie (stade Joseph-Déterville).
