Sur Facebook, vous avez posé vos questions à Raphaël GUERREIRO. On en a sélectionné 10. Le latéral gauche du SM Caen y répond.
Te rends-tu compte de la chance que tu as d'évoluer au sein de ton club formateur, en tant que titulaire, dès ta première saison pro ? (Mathieu Saussais)
J'ai beaucoup de chance, j'en suis conscient. Je ne m'y attendais pas du tout, puisque le coach m'avait dit, en début de saison, que j'étais dans le groupe pour travailler et progresser, et pas spécialement pour entrer dans la concurrence. J'ai eu une opportunité et je l'ai saisie.
Tu sors seulement du centre de formation. Un match de pro, ce n'est pas trop dur à gérer ? (Philippe Gorzycki)
Ce n'est pas le même impact, ni le même rythme. Au-delà de l'intensité physique, quand tu joues avec les pros, il y a de la pression. Tu es forcément un peu stressé. C'est surtout ça qu'il faut apprendre à gérer.
Sur les plans personnel et collectif, quels sont tes objectifs cette saison ? (Mathilde Caron)
Personnellement, mon objectif, c'est de jouer un maximum. Pour le moment, ça se passe bien, j'espère que ça va continuer. Quant à l'objectif collectif, tout le monde le connaît. C'est de monter en Ligue 1.
Dans quel système te sens-tu le plus à l'aise ? Le 3-5-2 ou le 4-2-3-1 ? (Rudy Cassé)
Le 4-2-3-1. Car, le 3-5-2 réclame énormément d'efforts pour les joueurs de couloir qui doivent à la fois défendre et attaquer. C'est plus violent, plus intense. Quand tu joues à 4 derrière, c'est différent, le latéral peut monter. Il est couvert par l'excentré qui peut redescendre.
Comment gères-tu le fait d'être devenu le nouveau chouchou du public ? Entre la France et le Portugal, tu choisis quelle sélection ? (Guillaume Pley)
C'est gentil de la part des supporters. Si c'est le cas, ça fait plaisir. Je remercie d'ailleurs le MNK, la Brigada et tous les gens qui viennent au stade pour le soutien qu'ils nous apportent à chaque match. Concernant la sélection, le choix le plus logique, ce serait la France. Mais la sélection que je préfère, c'est le Portugal. Mon papa est portugais. Alors, si la France ne se manifeste pas, j'aurai beaucoup de plaisir à jouer pour le Portugal.
Quel est le joueur qui te donne le plus de conseils ? (Etienne Marivingt)
Sur le terrain, c'est Jérémy SORBON car j'évolue à côté de lui. En-dehors, c'est Laurent AGOUAZI. Avec son expérience, il me guide, me conseille. Il m'a un peu pris sous son aile. D'ailleurs, comme je n'ai pas encore le permis, c'est lui qui m'emmène au stade tous les matins.
Quel est ton modèle footballistique ? (Kenneth François)
Le Portugais COENTRAO, c'est mon joueur préféré. Il prend bien le couloir, il déborde, il dribble. Bon, parfois, il se jette un peu trop... Mais j'adore ! En plus, il joue dans mon club préféré, le Real Madrid.
Comment te décrirais-tu ? (Jason Lepelletier)
Dans la vie, je suis quelqu'un de simple, plutôt de bonne humeur. Par contre, je peux être impulsif, je m'énerve très vite. Au quotidien, j'aime bien avoir le dernier mot, avoir raison.
Que penses-tu du marasme économique dans lequel on est et crois-tu que la croissance a une chance de repartir ? (Gilles Liard)
Même si, en tant que footballeur, on a une situation privilégiée, ce qui se passe, aujourd'hui, m'interpelle. J'ai eu mon Bac ES (Economique et Social) l'été dernier, je m'intéresse à l'actualité, à ce qui se déroule autour de nous. J'espère de tout coeur que, pour ces gens en difficulté, la situation s'améliorera.
Signer pro à Malherbe, est-ce un rêve qui se réalise ? (Kévin Duvieu)
Depuis que j'ai commencé le football, devenir joueur professionnel a toujours été mon rêve. Grâce au travail et à la confiance des dirigeants, j'ai réussi à en faire mon métier. C'est fantastique. Je mesure la chance que j'ai d'en être arrivé là. Mais le plus dur est encore à faire.
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