
Ce succès constitue-t-il à la fois une libération collective et personnelle ?
"Mentalement, cette victoire nous fait du bien. On a fait les efforts pour arracher ces trois points. On sait que les matches en retard ne sont pas évidents à négocier. Pendant que les autres ne jouaient pas, on remonte un peu au classement. Mais le travail n'est pas fini. Une longue ligne droite nous attend. Personnellement, pour un attaquant, retrouver le chemin des filets, c'est important. C'est une source de motivation qui m'encourage à enchaîner pour les matches suivants. Maintenant, ça ne dépend que de moi".
On vous a senti peut-être plus à l'aise dans ce système en 5-3-2 (ou 3-5-2) où vous tournez autour d'une pointe comme Ivan Santini…
"C'est un poste que j'aime bien, même s'il demande aussi beaucoup d'efforts. Il faut savoir s'adapter et trouver de nouvelles relations avec les milieux. Il faut faire preuve d'intelligence et effectuer les déplacements nécessaires afin de trouver des combinaisons et cette complicité".
Pouvez-vous nous raconter votre but ?
"Avant le match, le coach - dans sa causerie - m'a demandé de multiplier les courses vers l'avant. Du coup, j'ai essayé un peu plus de sprinter vers le but. Sur cette action, je fais l'appel, car je sais que Fred est capable de me mettre une longue touche. Le fait que le défenseur glisse sur le premier rebond me renforce dans ma conviction qu'il y a un espace. Après, dans ces moments-là, on ne réfléchit pas trop. C'est l'instinct qui vous pousse à tenter des choses pour finir les actions. Ce soir (mardi), j'ai eu suffisamment de détermination pour aller au bout. Ça m'a souri".
Ronny Rodelin's goal is even better with Titanic Music. pic.twitter.com/F1lk56FfUD
— We Are Malherbe (@WeAreMalherbe) 22 février 2017