
Eloigné des terrains au mois de mars à cause d'une blessure aux adducteurs, Jonathan Delaplace devrait enchaîner - à Metz - une troisième titularisation consécutive.
Contre Montpellier lors de la précédente journée, il fut l'un des Caennais les plus actifs, se procurant de nombreuses opportunités sans trouver le chemin des filets. Absent tout le mois de mars à cause d'une blessure aux adducteurs, Jonathan Delaplace - qui a retrouvé sa place de titulaire dans le onze de départ de Patrice Garande depuis deux rencontres - est revenu, en conférence de presse d'avant-match, sur ce sprint final pour le maintien à l'heure où le Stade Malherbe se déplace à Metz.
Avez-vous mis beaucoup de temps à vous remettre de la défaite contre Montpellier le week-end dernier ?
"Forcément que nous étions déçus. Maintenant, on n'a pas le temps de se lamenter sur notre sort. Il faut se relever. Il reste six journées et des points à prendre. On a encore notre destin entre nos mains. Ça ne dépend que de nous. Cette semaine, on a effectué une bonne semaine. On travaillé sereinement pour se mettre dans les meilleures conditions. Après, on sait que ça ne suffit pas pour gagner".
Quelles seront les clés face au FC Metz, un concurrent direct dans la course au maintien ?
"Il faut s'appuyer sur ce qui a fonctionné contre Montpellier. On s'est quand même créé énormément d'occasions. Si face à Metz, on s'en procure autant, je pense qu'on va en mettre une au fond. Le premier but aura son importance. Cette saison, on n'a jamais perdu après avoir ouvert le score. Et quand Metz marque en premier, c'est aussi compliqué pour leur adversaire (dans ce cas de figure, les Lorrains n'ont pas concédé la moindre défaite).
Craignez-vous d'être rattrapé par la pression qui entoure ce genre de rencontres, capitales dans la lutte contre la relégation ?
"On nous a dit la même chose contre Montpellier et on a pu voir qu'on était libéré. Certes, il y a un enjeu important, de l'adrénaline, de la tension, mais on fait aussi du foot pour disputer ces matches. Après, mieux vaut les gagner… Les critiques ? Elles font partie intégrante de notre métier, mais on doit passer outre afin de rester concentré sur notre objectif. Il faut rester uni, soudé et solidaire pour venir à bout de cette mauvaise passe".
Jonathan Delaplace "Ce sont de très bons matchs à jouer avec de l'adrénaline, maintenant il faut les gagner!" #SMCaen #FCMSMC #Ligue1 pic.twitter.com/fGG0YL8ZhF
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 14 avril 2017