Dijon - SM Caen : l'interview d'avant-match

Suspendu le week-end dernier, c'est des tribunes qu'il a vécu le scénario complétement fou entre son équipe et Rennes qui s'est soldé par un match nul 2-2. "Ce sont les aléas du foot. Ça m'a permis de couper et de bien me retaper physiquement", se montre pragmatique Alexander Djiku. Il faut dire que les échéances importantes ne vont pas manquer dans les prochains jours pour les hommes de Patrice Garande avec en ligne de mire la réception de Lyon en quart de finale de la Coupe de France. Mais comme l'a rappelé le défenseur central du Stade Malherbe en conférence de presse, l'heure n'est pas encore à la "Vieille Dame". "On se concentre sur Dijon".

Un déplacement particulièrement difficile vous attend, ce samedi soir, à Dijon. Un adversaire bourguignon qui possède la cinquième attaque la plus prolifique de Ligue 1…

"Dijon est l'une des meilleures équipes du championnat à domicile (4e). Elle aime bien le ballon. Elle attaque beaucoup. Julio Tavares ? C'est un joueur avec une grosse présence physique. Il est bon dans les duels aériens. C'est un excellent point d'appui pour eux. Derrière, il faudra aussi gérer la profondeur. Mais nous aussi, on a des atouts similaires avec Enzo (Crivelli) et Ivan (Santini). Je pense qu'on aura des occasions. A nous de les concrétiser".

"Si on obtient un résultat à Dijon, on pourra aborder plus sereinement le quart"

Une fin de saison excitante se profile avec un maintien en Ligue 1 à valider et ce quart de finale de Coupe de France contre Lyon, jeudi (1er mars) à d'Ornano…

"Le plus important, c'est de prendre les points rapidement, surtout que des confrontations directes nous attendent. Il ne faut pas oublier qu'on a une fin de championnat difficile (réceptions de Monaco et de Paris entrecoupées d'un déplacement à Nice). Si on arrive à remporter ces points, on vivra une fin de saison plus tranquille. Ce seront des matches pour le plaisir, sans pression".

Est-ce que dans le groupe, vous pensez beaucoup à ce quart de finale de Coupe de France ?

"Pour l'instant, on n'en a pas encore parlé. On se concentre sur Dijon. Si on obtient un résultat là-bas, on pourra aborder plus sereinement le match contre Lyon. Je ne suis pas certain que ça nous arrivera souvent dans notre carrière d'avoir une chance de se qualifier pour une demi-finale. La coupe, c'est aussi un objectif pour nous. Pourquoi ne pas aller au bout".

Alors qu'on a souvent loué la solidité défensive du Stade Malherbe lors de la première partie de saison, votre équipe vient d'encaisser 11 buts sur ses sept dernières sorties toutes compétitions confondues…

"Le changement de système peut l'expliquer, mais c'est surtout une question d'état d'esprit. Comme on sait qu'on ne marque pas beaucoup de buts, inconsciemment, on est peut-être plus poussé vers l'offensive. Du coup, on concède des contres. C'est sûr qu'avec les absences, ce n'est pas facile. C'est pourquoi le plus important, c'est de ne pas lâcher dans la tête. Maintenant, le plus important, c'est de gagner. Si on prend trois buts, mais qu'on en marque quatre, ça me convient".

"Le sélectionneur du Ghana m'a appelé l'été dernier pour des matches amicaux"

Depuis le début de l'année 2018, votre équipe a beaucoup utilisé un système avec trois arrières centraux. Dans cette tactique, votre rôle en défense est différent par rapport à une charnière composée de deux axiaux…

"Quand on joue à trois derrière, on doit occuper toute la largeur, car nos pistons sur les côtés jouent très haut pour apporter un maximum de centres. C'est à nous de compenser. Du coup, sur certaines situations, je joue presque comme un latéral gauche, mais si c'est pour le bien de l'équipe. Avec Bastia, j'avais déjà joué dans une défense à cinq, mais plutôt comme piston ou stoppeur droit. Jamais à gauche. C'est bien, ça me fait travailler mon pied gauche (sourire)".

On a découvert il y a quelques semaines dans L'Equipe que vous aviez été sondé par le sélectionneur du Ghana (James Kwesi Appiah), le pays natal de votre père…

"Il m'a appelé l'été dernier pour participer à des matches amicaux. Mais je ne me sentais pas encore prêt. Je ne me suis encore jamais rendu au Ghana. Je préfère y aller une première fois avec ma famille. En plus, à cette époque, il fallait que je trouve un club le plus rapidement possible pour rester dans l'élite après la relégation de Bastia. J'ai privilégié le choix du club avant de parler de sélection. Mais dans le futur, pourquoi pas. Intégrer une équipe nationale est quelque chose que j'envisage dans mon avenir".

  • L1. J27 - Dijon (13e) / SM Caen (12e), samedi 24 février à 20 heures au stade Gaston-Gérard.
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