
Des points sous le sapin
Il n’est certainement pas le bon moment de baisser pavillon et de se débiner devant les épreuves et les doutes induits par les résultats actuels. Face aux Caennais, les hommes de Stéphane Moulin font figure d’épouvantail de la Ligue 1, où les illusions repoussent une majorité d’opposants, d’autant que Caen ne l’a jamais emporté face à son adversaire du week-end depuis son retour dans l’élite (5 défaites, un nul). Se présente surtout face aux Normands une fin de première partie de championnat essentielle dans la course au maintien : Nîmes, Strasbourg, Toulouse et Reims s’enchaîneront en l’espace de quelques semaines denses et prépondérantes. L’occasion est donc toute trouvée pour le Stade Malherbe de faire un beau cadeau à ses supporters, pour partir en vacances le cœur léger et pour passer les fêtes de fin d’année dans le calme et la sérénité. Il est donc urgent d’empêcher les Angevins de sortir du week-end le sourire aux lèvres en faisant de ce match une nouvelle scorie dans le parcours normand.
La magie de Noël
Au fur et à mesure que les matchs de l’automne s’égrainent, les belles soirées de la fin de l’été semblent s’éloigner : l’identité de jeu qui se dessinait à chaque rencontre, avec comme ligne claire la réalité d’un collectif, s’estompe dans l’obscurité du vas de classement. Tous nous attendions alors que ces dispositions soient validées dans une série de bons résultats. L’inverse s’est produit, la difficulté à engranger les points ayant progressivement instillé le doute chez les Normands. Il paraît toutefois impossible que ce que nous avions vu lors de la première partie du championnat ait disparu. Les semaines d’adversité qui se profilent devront être les moments pour se transcender. Il ne faut pas oublier que la période de Noël qui se profile est aussi celle de la magie : c’est finalement ce que les Bleu et rouge ont de mieux à offrir à la communauté malherbiste : que le « trou normand » ne devienne pas le palliatif tardif d’un repas qui friserait l’indigestion et qui nous scotcherait tous au fond du canapé.