
Les bons scores d’Angers
La réception des hommes de Stéphane Moulin est souvent synonyme ces dernières saisons de piège. Résultats : la dernière victoire des Caennais à domicile face aux Angevins en championnat remonte à la saison 2012-2013, alors que les deux équipes luttaient pour accéder à la Ligue 1 (1-0). Une éternité, quand on sait que les adversaires de samedi prochain bataillent aussi ces dernières années pour garder leur place dans l’élite. Un maintien que les joueurs du Maine-et-Loire semblent déjà avoir obtenu, à la faveur d’une barre (certes symbolique) des 38 points atteinte, notamment grâce à une invincibilité longue de cinq matchs, mais surtout à une série de dix rencontres à peine entachée d’une défaite. En somme, prendre les trois points ce week-end ne sera pas une mince affaire. Souvenons-nous toutefois à quel point les Caennais savent ces derniers temps faire mentir les pronostics. Et puis, se fier uniquement aux statistiques relève d’un exercice scolaire bien trop évident. Pour les Malherbistes, il faudra aborder ce match avec un autre outil scopique afin de trouver les failles de l’adversaire là où elles existent : créer le danger, plutôt que de le subir.
Vitamine C(aen)
Pour les Bleu et rouge, le but sera, bien évidemment, d’emballer le match : de ne pas se laisser prendre par la pression et, surtout, de tout faire pour que Michel d’Ornano lui offre un soutien sans faille. Car les Normands auront besoin de toute les forces en présence pour y croire, besoin de réunir toutes les énergies possibles pour dépasser les chiffres, les pronostics et prendre les trois points ; besoin de vitaminer leur prestation pour éviter une mauvaise crise de scorbut. Sans quoi les Caennais prendraient le risque de devenir la scorie du championnat, cette petite chose qualifiée de médiocre qu’on décide tout bonnement d’éliminer. Et, même s’il sera trop hasardeux d’arrêter l’avenir du SMC à l’issue de ce match, un manque d’entrain les scotcherait un peu plus dans le peloton des relégables. Alors les gars, on y va : let’s Sco.