
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Depuis quelques semaines déjà, le Toulouse FC peine en championnat. Incapable de prendre la victoire depuis un mois environ, il est dans une situation similaire à celle des Normands, à la différence près que les Violets ont réussi à prendre quelques encablures d’avance sur un groupe qui devra probablement batailler jusqu’à la fin de la saison pour assurer sa survie dans l’élite. Du côté Caennais, l’hémorragie a été stoppée dimanche dernier face à Strasbourg, et il est fort à parier que les hommes de Fabien Mercadal vont tout faire pour continuer à se remettre sur pieds. À l’aller, les Normands étaient sortis victorieux d’une rencontre âpre et stressante, conclue par un penalty de Fajr au bout des arrêts de jeu. Ils avaient alors affronté l’adversité et montré une véritable force de caractère pour obtenir le troisième succès de leur saison. Dimanche prochain, la donne sera similaire : il faudra frapper fort et être à la hauteur du combat pour prendre les trois points. Et, à défaut de retirer à la Ville Rose son icône de la chanson, Claude Nougaro, aborder la rencontre en conquérants et réclamer « À nous la Garonne ! ».
Il y a de l'orage dans l'air et pourtant
Avec ce déplacement, le Stade Malherbe a l’occasion de ramener son adversaire du week-end dans le groupe luttant pour le maintien. Il serait bien évidemment malvenu de dire qu’à ce jeu, plus on est de fous plus on rit. Reste que plus on est, plus de chance on a de continuer à exister. C’est l’une des lois mathématiques les plus simples du football moderne. Pour le Stade Malherbe, après des semaines tempétueuses, où les éclaircies venaient uniquement de la Coupe de France, l’occasion est donnée de créer des conditions plus anticycloniques : d’être celui qui, quelques jours avant l’heure, fait débuter la période des giboulées. Et pour les Caennais, profiter d’un souffle nouveau pour voir le vent tourner, la gronde s’éloigner et, peut-être, le printemps débuter.