Benjamin, quel regard portes-tu sur tes 4 premiers mois en tant que joueur du Stade Malherbe ?
J’ai rencontré de belles personnes ici, les autres joueurs m’ont très bien accueilli. Il y a eu un changement d’entraîneur très vite et ce n’était pas évident. Sur le plan personnel et comptable, je suis évidemment déçu de ne pas avoir encore marqué. Je sais qu’avec les entrainements que je fais, en continuant à travailler, ça va finir par venir. Il faut trouver plus d’automatismes encore et c’est en travaillant au quotidien que ça va payer.
Peu de temps après ton arrivée, comme tu le relèves, beaucoup de choses ont changé au Stade Malherbe avec l’arrivée de Pascal Dupraz et de son staff. Comment tu as vécu tout ça ?
C’était assez difficile. En plus, à mon arrivée le 1erseptembre, je n’avais pas prévu de partir de Dijon. Quand on signe au dernier jour du mercato, ce n’est jamais évident, ça crée pas mal de bouleversements. Ensuite, pour le changement d’entraîneur, il a fallu s’adapter deux fois à deux coaches et deux manières de jouer différentes. C’est plein de petites choses qu’il a fallu gérer mais c’est aussi à nous footballeurs de haut niveau de savoir appréhender ce genre de situations.
Certains médias ont relevé dernièrement que 2019 avait été une année très difficile pour toi d’un point de vue statistique. Quel regard portes-tu, toi, sur l’année écoulée et que ressens-tu par rapport à tout ça ?
Je n’ai pas forcément un esprit revanchard par rapport à l’année dernière. J’aspire à me donner encore plus et surtout à marquer des buts car c’est ça que j’aime, depuis tout petit je fais ça. Je vais tâcher d’oublier cette année 2019 qui n’a pas été facile sur le plan personnel. Je veux passer à autre chose et aller de l’avant. Par nature, je suis quelqu’un qui essaie toujours de voir le positif, qui ne regarde pas ce qu’il y a eu derrière mais qui se projette vers l’avant. Je reste convaincu qu’avec mes qualités, je peux faire quelque chose pour aider cette équipe.
En championnat, vous sortez d’une défaite à Lorient (2-1) dans des conditions difficiles mais on imagine que ce revers à l’occasion du premier match de la phase retour ne vient pas chambouler vos espoirs de gagner des places au classement ?
Qu’on se le dise, ce sera très dur. Le top 5, c’est clair que c’est ce qu’on doit viser vu les joueurs dont nous disposons. Nous avons des footballeurs de qualités et on n’a rien à envier à une formation comme Lorient par exemple. Il faut vraiment se fixer des objectifs élevés et tout le groupe est concerné par ça. On le redit : tant que sur le plan comptable, ce ne sera pas terminé, on continuera à y croire.
Connaître les joies d’un but sous le maillot malherbiste, ça doit te démanger…
Clairement ! Lorsque ça arrivera, ça me fera évidemment du bien mais ça sera positif aussi pour mes partenaires. Je sens qu’ils ont vraiment envie de me faire marquer donc quand tu sens ça, tu n’as qu’une envie, c’est de leur rendre. Je sais que ça va venir et je vais continuer à bosser.
Après une demi-saison au Stade Malherbe, y a-t-il des choses qui t’ont marqué, des similitudes mais aussi des différences par rapport aux clubs que tu as connu par le passé ?
Les supporters, au niveau de leur ferveur, me font beaucoup penser à ceux de l’AS Nancy-Lorraine. Le kop ici est vraiment bien rempli, il y a peut-être plus d’ambiance qu’à Nancy même si là-bas, on se déplace beaucoup aussi pour voir les matchs. Au niveau du centre d’entrainement, il y a des installations qui sont top, surtout comparées à des clubs de Ligue 1 comme Dijon où j’évoluais avant. Dans les clubs de l’élite, il n’y a pas partout 3 kinés et 2 docteurs à temps plein. Franchement, beaucoup de choses sont mises en œuvre pour les joueurs au Stade Malherbe, nous sommes vraiment choyés. C’est important de s’en rendre compte. Quand on évolue dans un tel club, il faut se donner les moyens de remonter en Ligue 1 car c’est là sa place. Ce public qui nous applaudit même quand on fait match nul mais qui le fait parce qu’il réalise qu’on a tout donné, on veut l’emmener avec nous et écrire une belle histoire.
