- Le football, une histoire de famille
« J’ai découvert le football en allant voir jouer mon père et mon grand frère. J’ai une famille nombreuse, on partage beaucoup de choses dont le football. Il y a mon petit frère qui était au centre de formation et ma petite sœur qui vient d’intégrer les U18 féminines. J’ai un frère qui joue à Vimoutiers et un autre de 16 ans qui s’entraîne avec les seniors de Lisieux. Dès qu’on se retrouve il y a toujours un ballon qui traîne. Mes parents ont fait les allers-retours entre Lisieux et Caen pendant deux ans. C’est une fierté de tout donner pour qu’ils soient fiers de moi. »
- Formation à la caennaise
« C’est lors d’un tournoi à Argences que j’ai eu les premiers contacts avec le SM Caen, j'avais 10 ans. J’ai eu un peu de mal quand je suis arrivé au centre, il faut vite s’adapter alors que t’es encore un gamin (sic). On a tout de suite accroché avec JV Makengo ou Yann Karamoh, on avait une génération vraiment top. J’ai appris avec tous les coachs, de Thierry Traoré à Grégory Proment. J’ai eu une période un peu plus compliquée en U17 Nationaux après six premiers mois où j’étais capitaine, je jouais beaucoup moins mais ça m’a aidé à me remettre en question. »
- Lisieux dans la peau
« J’ai commencé le football à l’US Lisieux avant de rejoindre le CA Lisieux jusqu’à 13 ans. Je suis très attaché à ma ville natale, c’est là-bas où j’ai passé mon enfance. Je suis quelqu’un de croyant, je viens de me faire tatouer la basilique de Lisieux. C’est un vrai symbole pour moi et je ne veux pas oublier d’où je viens et garder la tête sur les épaules, je pense que c’est comme ça que viennent les belles choses. »
- Frédéric Guilbert le pilier
« Quand je suis arrivé au centre de formation à 13 ans, ils m’ont mis avec Fred dans la chambre alors qu’il avait 4 ans de plus que moi. Il a toujours continué à me suivre, ne m’a jamais lâché et je considère qu’il a participé à mon évolution. Le fait de se retrouver ensemble en professionnel c’était quelque chose d’unique. »
- Une première au Vélodrome
« J’apprends la veille que je vais être titulaire. J’avais fait une dizaine de matchs sur le banc avant de connaître cette première en pro. Je suis fautif sur le troisième but de l’OM inscrit par Sanson mais c’est peut-être le match où j’ai le plus appris. Des débuts compliqués mais avec l’ambiance du Vélodrome, on ne peut pas oublier. J’ai vécu un match sur le banc à Saint-Etienne et c’est là que je me suis dit que ça allait beaucoup plus vite. Le dernier match à domicile quand on se maintient face au PSG c’est un sacré souvenir aussi. »
- Le tournoi de Toulon
« C’est un tournoi de fin de saison avec l’Équipe de France U20, la semaine d’avant je ne m’entraîne quasiment pas et j’arrive blessé là-bas. J’étais déçu mais je me déplace quand même et le coach ne voulait pas que je rentre à Caen. Je n’ai pas joué le premier match et j’ai réussi à me soigner et jouer les 4 suivants. J’aurais bien aimé connaître d’autres sélections mais à mon poste il y a de très bons joueurs donc je n’ai pas spécialement de regrets. »
- Zinédine Zidane et Youssef El Arabi, idoles de jeunesse
« Zinédine Zidane c’est le joueur qui a fait mon enfance, je regardais des cassettes tout en essayant de reproduire les gestes ensuite. Je me souviens de très bons joueurs passés en professionnel ici. Youssef El Arabi c’était magnifique, je me souviens d’un match incroyable contre Lyon. Puis après des joueurs comme Thomas Lemar, Nicolas Seube ou Romain Hamouma. Je suis du coin, quand je regardais le Stade Malherbe à la télé c’était quelque chose. »
