Auteur d’un début de championnat prometteur avant d’être victime d’une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche lors de la deuxième journée, Manu Imorou, après deux mois éloignés des terrains, devrait retrouver les pelouses de L1 à l’occasion du déplacement à Bordeaux.
Après avoir été éloigné pendant plus de deux mois des terrains de L1, Manu Imorou devrait effectuer son retour au stade Jacques-Chaban-Delmas.
A Annecy, en ouverture du championnat, Manu Imorou appartenait au contingent caennais qui découvrait la Ligue 1. Débarqué de l’étage inférieur en provenance de Clermont lors du mercato estival, l’international béninois s’était montré intenable sur son aile gauche. Une prestation que le latéral malherbiste avait confirmée, une semaine plus tard, pendant une demi-heure contre Lille avant d’être fauché en pleine ascension.
Une situation terriblement frustrante
“J’étais dégoûté. Immédiatement, j’ai senti que ce n’est pas juste une petite pointe, que c’était grave. Auparavant, j’éprouvais de bonnes sensations sur le plan physique sans aucune gêne ni appréhension”, se souvient l’ancien joueur de Braga, victime en 2011 d’une sérieuse blessure avec une désinsertion du tendon de l’adducteur gauche à l’époque où il évoluait au Portugal.
Ce 15 août marque, donc, le début d’une longue période de convalescence pour Manu Imorou. “Avant de reprendre l’entraînement collectif, j’ai été arrêté six semaines et demi. Le premier match, face à Reims, je l’ai regardé avec Mathieu (NLDR : Duhamel) qui se trouvait aussi sur le flanc. Nous étions difficiles à vivre. Nos femmes ont failli craquer”, précise le jeune homme âgé de 26 ans, non sans humour. “Vivre les matches de l’extérieur est vraiment une sensation frustrante car, déjà, on ne peut pas jouer et surtout, on ne peut pas aider les copains”.
Apporter sa pierre à l’édifice de l’animation offensive
Déjà présent dans le groupe contre l’OM avant la trêve internationale, le néo-caennais devrait effectuer son véritable retour au sein de l’élite du football français au stade Jacques-Chaban-Delmas. “Si Bordeaux ne boxe pas dans la même catégorie que le PSG et l’OM, ce club reste une grosse écurie du championnat. Leur bon début de saison le confirme”, estime le joueur formé à la Berrichonne de Châteauroux qui réintègre le groupe de Patrice Garande.
“Sa vitesse, sa patte gauche et sa qualité de centre vont nous offrir d’autres solutions dans l’animation offensive”, se réjouit, lui, l’entraîneur malherbiste. Toutefois, pas question de brûler les étapes pour l’intéressé. “On dit souvent que pour retrouver son niveau, il faut autant de temps que la période de guérison. Maintenant, je dois enchaîner les rencontres, car rien ne remplace la compétition”. Pour Manu Imorou, la page de cette blessure ne se refermera définitivement qu’en foulant de nouveau les pelouses de L1.
