J26. Le Stade Malherbe veut reprendre ses bonnes habitudes

Après avoir enchaîné cinq rencontres entre le 28 janvier et 11 février, les partenaires de Julien Féret ont bénéficié - avant une nouvelle série de trois journées en l'espace de neuf jours - d'une semaine de préparation complète. "On en a profité pour recharger les batteries en laissant un peu de repos aux garçons (48 heures réparties de dimanche après-midi à mardi matin) puis on a travaillé tous les petits détails à améliorer, surtout au niveau défensif", indique Patrice Garande.

Un coach caennais dont la formation pointe en position de barragiste (18^e) avant une double réception : Lille, samedi, et Nancy, dès mardi. Soit autant de concurrents directs dans la course au maintien ; les Dogues (17^e) et les Lorrains (15^e) ne comptant, respectivement, qu'une et deux longueurs d'avance sur le club normand. "L'importance de ces matches n'échappe à personne", ne cache pas le patron technique du SMC appelant ses troupes "à jouer comme une équipe qui ne veut pas mourir".

Une situation au classement qui ne doit pas "tétaniser" les "Bleu et Rouge". Bien au contraire. "Avec le staff, on essaye d'apporter de la sérénité aux joueurs en leur répétant qu'on a confiance en eux. C'est un travail sur le plan psychologique. Il faut les rassurer, les conforter tout en les sensibilisant sur le fait que ça ne va pas venir tout seul. Il faut aller chercher les choses. On doit rester vigilant sur l'exigence à avoir au quotidien, sur et en dehors du terrain", prévient Patrice Garande.

Huit matches à domicile sur les 14 journées restantes

Pour l'entraîneur du Stade Malherbe, le salut de son collectif passera par le jeu. "Pour gagner, les joueurs ne doivent pas perdre l'envie d'attaquer, de créer, de tenter… Il faut jouer ensemble, pour son partenaire, faire les efforts, avoir la volonté de se dépasser, de se surpasser même. De toute façon, je n'ai pas les joueurs pour bétonner et cela ne correspond pas à ma philosophie du football. En plus, si vous encaissez un but dès la première minute, vous leur dites quoi derrière".

Surtout qu'avec Ivan Santini, Yann Karamoh, Ronny Rodelin, Hervé Bazile et Jeff Louis pour composer sa ligne d'attaque, Julien Féret à la distribution sans oublier Frédéric Guilbert et Vincent Bessat en animateurs de couloir, le club caennais dispose de suffisamment d'armes dans le domaine offensif comme il l'a souvent démontré cette saison, notamment à domicile. Un stade d'Ornano que Julien Féret et ses coéquipiers retrouveront à huit reprises sur les 14 journées qu'il reste.

"C'est vrai qu'on est plutôt performant chez nous, mais cela ne constitue pas une garantie de résultats. D'ailleurs, ça ne nous a pas empêché d'en prendre quatre contre Bordeaux", rappelle le technicien normand, référence à la dernière sortie des "Bleu et Rouge" devant leur public avec un revers 4-0 il y a dix jours. "Certes, à domicile, on possède plus d'atouts. A nous de faire en sorte que ces éléments-là nous donnent une énergie supplémentaire".

A Lille, tout a changé ou presque

Avant de remettre leur calendrier à jour dans 72 heures face à Nancy, les protégés de Patrice Garande sont concentrés sur la réception d'un LOSC qui a beaucoup changé depuis la manche aller, fin novembre. Gérard Lopez a succédé à Michel Seydoux en tant que propriétaire, sept nouveaux éléments ont débarqué lors de l'ultime jour du mercato d'hiver (pour autant de départs) et - depuis mardi - Franck Passi a remplacé Patrick Collot comme entraîneur.

Conséquence, difficile de savoir à quoi s'attendre chez des Dogues qui - après avoir aligné cinq rencontres sans défaite en janvier (3V-2N) - restent sur trois revers consécutifs en Ligue 1. "Forcément, il y a une redistribution des cartes. Quelle composition proposera Franck Passi ? Je ne sais pas. Avec quel système ? Non plus. Maintenant, il ne va tout révolutionner en quatre jours. Comme il l'a déclaré, au départ, il s'appuiera sur ce qui existe déjà", souligne le coach du SMC.

Un technicien caennais qui enregistre, lui, le retour de Ronny Rodelin, absent (pour la première fois depuis son arrivée au Stade Malherbe à l'été 2015 !) le week-end précédent à Dijon à cause d'une cheville douloureuse. Si Ismaël Diomandé - opéré d'une épaule - est indisponible pour un mois et demi et qu'une incertitude plane concernant la participation de Jordan Adéoti, diminué cette semaine par une gêne à un mollet, Patrice Garande peut compter sur un groupe quasi au complet.

Patrice Garande "C'est une saison avec pleins d'évènements mais pas de fatalité chez nous!" #SMCaen #TeamSMC #SMCLOSC #Ligue1 pic.twitter.com/sgZA6tC3vF

— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) 17 février 2017