
Kor, nous avons appris lundi matin ta disparition, aussi brutale qu’inattendue. Elle t’a enlevée à ta famille, dont nous souhaitons accompagner par ces mots la peine et le deuil. Elle t’a aussi enlevé à nous, dirigeants et supporters du Stade Malherbe, qui voyaient en toi, avant même les qualités d’un footballeur et d’un grand professionnel, la lumière radieuse du sourire propre aux bienheureux.
Kor, nous voudrions de te dire, aux tiens et à toi, toute la tristesse qui nous étreint depuis que la maladie t’a emporté. Nous avons perdu un de nos anciens, un de ceux qui avaient activement participé à la remontée du club en Ligue 1, après sept années passées à l’échelon inférieur, comme lorsque tu avais planté un doublé face à nos voisins havrais un dimanche de mars 2004 pour définitivement nous installer sur le podium.
Kor, tu occupais une place particulière dans nos cœurs et nos mémoires. Une place, aussi, pleine et entière dans l’histoire du club, pour lequel tu avais rechaussé les crampons le 13 octobre 2013. Dans ce centenaire bleu et rouge, tu avais une nouvelle fois apporté ta chaleur et ton sourire, preuve que le football a toujours, et avant tout, un visage et une âme.
Kor, la mort d’un footballeur et d’une personnalité aux grandes qualités humaines est une double peine. Elle confère à l’injustice que nous avons déjà trop vécue ces derniers temps de voir partir des êtres encore bien trop jeunes. Alors, Kor, où que tu sois aujourd’hui, merci de demander au dieu du football d’arrêter ses conneries et de laisser les joueurs et les amoureux du sport là où ils sont le mieux : sur un rectangle vert, un ballon aux pieds. Avec ton inégalable sourire, ils ne pourront rien te refuser.