
Depuis la reprise, Patrice Garande répète à qui veut bien l'entendre qu'il a retrouvé un effectif "redynamisé et bien dans sa tête". Un comportement qui, en dépit du revers au stade Pierre-Mauroy, s'est traduit sur le terrain selon le coach du SMC.
"Contre Bastia avant Noël, nous avions déjà livré une copie cohérente avec une prise de conscience des garçons. A Lille, j'ai retrouvé les vertus du début de saison. Nous sommes sur la bonne voie. Je sens une progression. Il ne nous manque pas grand-chose".
Pour l'entraîneur malherbiste, son groupe n'a pas perdu son potentiel. "Les joueurs sont inhibés par le contexte, mais ils doivent oser faire les choses, avoir confiance en eux, ne pas douter. Mon travail consiste à les libérer, mais le groupe ne lâche pas, ne triche pas".
DECROCHER DEUX VICTOIRES PAR MOIS
La défaite concédée lors de la précédente rencontre dans le Nord n'a, d'ailleurs, pas spécialement aggravé la situation comptable des Caennais. Alors qu'ils accusaient quatre unités de retard sur le premier non-relégable avant leur déplacement chez les Dogues, les coéquipiers de Julien Féret sont désormais repoussés à cinq longueurs.
"Malgré la réalité comptable, aujourd'hui, je ne pense pas que notre redressement soit impossible. Personne ne me convaincra du contraire. Si nous nous trouvions à huit ou neuf points du maintien, ce serait compliqué, mais en fonction des résultats de nos concurrents directs et dans le cas où nous nous imposerions contre Reims, nous pourrions revenir seulement à deux longueurs du 17e", analyse Patrice Garande.
Un technicien normand se méfiant énormément des différentes lectures réalisées du classement. "Les chiffres, on peut leur faire dire ce qu'on veut", témoigne l'entraîneur "Bleu et Rouge" qui a effectué ses calculs pour assurer l'opération maintien. "Si nous remportons un de nos deux prochains matches en janvier, deux victoires par mois entre février et mai nous permettraient d'assurer notre survie".
ADEOTI SUSPENDU, RETOUR DE DUHAMEL ET SEUBE
En suivant cette méthode, le Stade Malherbe totaliserait 42 points à la fin de cette saison, suffisant pour renouveler son bail en première division. Encore faut-il débloquer le compteur. "Il nous faut un succès pour basculer définitivement", reconnaît Patrice Garande, obligé pour cette réception de modifier son onze de départ.
Outre Hervé Bazile, non retenu sur choix du coach, Jordan Adéoti, suspendu après avoir reçu trois avertissements en moins de dix rencontres, manquera ce rendez-vous. Conséquence de l'absence de la sentinelle calvadosienne, une place se libère au milieu de terrain. "D'autres joueurs peuvent occuper ce poste comme José (Saez) et Nico (Seube)".
Diminué par un virus, le week-end dernier, ce dernier réintègre effectivement le groupe. Idem pour Mathieu Duhamel, frappé par un deuil familial. Violemment touché à la suite d'un duel tête contre tête à Lille, Sloan Privat et Alaeddine Yahia ont travaillé normalement cette semaine et postulent à une place de titulaire.
• L1. J21 - SM Caen - Stade de Reims, samedi 17 janvier à 20 heures au stade Michel-d'Ornano.
Arbitrage de M. Nicolas Rainville.
- Le groupe caennais : Rémy Vercoutre (g), Damien Perquis (g) - Dennis Appiah, Jean Calvé, Alaeddine Yahia, Damien Da Silva, Felipe Saad, Emmanuel Imorou - Nicolas Seube, Julien Féret (cap), N'Golo Kanté, José Saez, Thomas Lemar - Fodé Koïta, Lenny Nangis, Sloan Privat, Florian Raspentino, Mathieu Duhamel.
- Le groupe rémois : Johny Placide (g), Kossi Agassa (g) - Christopher Glombard, Anthony Weber, Valentin Roberge, Mickaël Tacalfred, Mohamed Fofana, Chris Mavinga, Franck Signorino - Grégory Bourillon, Antoine Devaux, Omenuke Mfulu, Alexi Peuget, Bocundji Ca - Gaëtan Charbonnier, David Ngog, Gaëtan Courtet, Nicolas De Préville.