Mathieu DUHAMEL : "Ça m'a filé des frissons..."

SMCDIJONBIS_06.jpgAuteur de son premier doublé avec Malherbe samedi après-midi contre Dijon (2-2), Mathieu DUHAMEL a reçu la standing ovation du stade D'Ornano. "C'est hyper touchant de vivre des moments comme celui-ci" raconte le goleador. Entretien.

 

Le résultat nul contre Dijon : "Si on avait su tenir le score..."

"On est sortis de la rencontre avec le sentiment d'avoir perdu deux points, d'avoir grillé un autre joker pour la montée... A l'image des matches contre Arles (1-1), au Havre (1-1) ou à Angers (1-1), on a l'impression d'avoir gaspillé. Si, sur ces matches-là, on avait su tenir le score, on serait tranquilles et à l'abri aujourd'hui... Mener 1-0 et 2-1 puis se faire rejoindre en fin de partie, ça représente énormément de frustration... Dans le vestiaire, il y avait beaucoup de déception qui pouvait se lire sur les visages..."

 

Le défi à Monaco : "Notre premier adversaire, c'est nous"

"Maintenant, il ne nous reste plus que des gros matches. Car, même à Châteauroux lors de l'avant-dernière journée, ce sera un grand rendez-vous. On va jouer chez le leader, et alors ? Quand on joue une montée, on n'a pas le droit d'avoir peur. Au contraire, ce sont des matches très excitants à jouer. Notre premier adversaire, c'est nous... Si on a, de nouveau, la chance de mener, cette fois, il faudra tenir. 1-0, ça doit pouvoir suffire..."

 

Son premier doublé : "J'aimerais que mes buts rapportent plus"

"Ça fait plaisir de marquer, mais, même si mes buts rapportent quelques points, j'aimerais qu'ils en rapportent encore plus... Quand tu es avant-centre et que tu marques, c'est important car tu te sens utile pour l'équipe. Mais ce qui compte le plus, ce n'est pas que je marque, c'est que, tous ensemble, on remporte les matches et qu'on atteigne notre objectif. La priorité, c'est ça... Et c'est aussi pour cette raison que c'était frustrant samedi dernier.  Marquer, c'est bien. Mais ça ne vaut pas une victoire collective..."

 

L'ovation du public : "J'aurais aimé être à l'autre bout du terrain..."

"Je joue au foot pour vivre des instants comme celui-ci. Quand t'entends les applaudissements et ton prénom qui est scandé par tout un stade, c'est un truc de fou... Ça, ce sont des moments qui resteront quand j'aurai fini ma carrière... Ça m'a filé des frissons partout, c'est hyper-touchant d'entendre les supporters t'acclamer de la sorte. J'aurais aimé être à l'autre bout du terrain pour que le moment dure encore plus longtemps... (sourire)"

 

L'exercice du penalty : "Un jeu de poker menteur"

"A Metz, je les tirais. Ici, le coach a, lui aussi, décidé de me faire confiance, partant du principe que, pour un attaquant, il était essentiel de marquer des buts. Contrairement à ce que tout le monde peut penser, c'est un exercice très compliqué. C'est un jeu de poker menteur avec le gardien. Contre Dijon, REYNET a essayé de me déstabiliser. Il est allé à gauche, à droite... A la fin du match, il est venu me voir, m'a dit qu'il avait regardé mes vidéos et pensait que j'allais tirer au milieu. Pour ça qu'il est resté plein axe..."

 

Sa réussite actuelle : "Je n'ai jamais lâché"

"Depuis plusieurs saisons, j'ai toujours un creux pendant l'hiver. Soit je me blesse, soit je connais une petite baisse de régime. Dans les moments difficiles, je n'ai jamais lâché, j'ai énormément bossé pour faire tourner la roue dans le bon sens. J'ai inscrit 6 buts lors des 8 derniers matches. Aujourd'hui, j'ai la réussite mais je la dois avant tout au travail de mes partenaires. A Angers puis contre Dijon, Jean (CALVE) me met deux caviars. Cette complicité, on la peaufine depuis le début de saison... Quand tu es dans le dur, la seule issue, c'est le travail. Et on voit qu'à l'usage, ça porte ses fruits..."

 

Sa saison : "Le coach m'a fait franchir un pallier"

"En début de championnat, je m'étais dit que, pour aider l'équipe à monter, il faudrait que je marque 15 buts. J'en suis à 13 à 4 matches de la fin... C'est plutôt pas mal ! Ce qui change cette saison, c'est que je ne me suis pas blessé. Et ça, je le dois à notre préparateur physique Jean-Marc BRANGER. Les étirements, les soins, ça compte énormément... Notre corps, c'est notre outil de travail. Dans le jeu, le coach (Patrice GARANDE) m'a également fait franchir un pallier. Son vécu d'ancien attaquant m'a permis de progresser. Maintenant, ça ne doit pas être une fin en soi. Je dois continuer de bosser pour pousuivre sur cette lancée..."

 

 

Partager cet article sur :

À lire également

16 juin 2025

Le Stade Malherbe Caen organise six semaines de stage pendant l'été 2025
Infos club
Durant les vacances d’été, le Stade Malherbe Caen organise le Stage Malherbe Caen sur une période de six semaines, spécialement conçu pour les jeunes...
En savoir
Centre de formation
Le Stade Malherbe Caen officialise l’arrivée de Julien Meilhac à la tête de son centre de formation. Il prendra ses fonctions début juillet....
En savoir

13 juin 2025

Retour avec la capitaine caennaise sur une saison compliquée.
Féminines
Comment évalues-tu la saison passée collectivement ? Collectivement, la saison a été difficile. Nous avons connu des hauts et des bas tout au long de...
En savoir