
Caen-Le Havre à J-3. Ultime volet de notre feuilleton "Mon derby à moi". Aujourd'hui, Nicolas FLORENTIN.
LE CONTEXTE
"C'est le derby de la région. En Normandie, il y a une notion d'identité relativement forte qui procure à ce rendez-vous une saveur particulière. J'ai connu d'autres derbies dans ma carrière. Des Troyes-Reims ou des Troyes-Sedan ne sont pas aussi intenses. Le seul avec lequel je pourrais éventuellement comparer, c'est le Nancy-Metz. Je ne l'ai joué qu'en formation, mais ça aussi, c'est un vrai derby."
LES SOUVENIRS
"Contre Le Havre, j'en ai plus de bons que de mauvais... Le match dont je me souviens particulièrement, c'est le 4-1 qu'on leur avait passé en 2006. Ce soir-là, j'étais à l'origine de plusieurs buts. Il y avait une ambiance de folie dans le stade. Les rencontres face au Havre ne sont jamais parties en sucette (sic), car il y a beaucoup de respect entre les deux clubs. Même s'il existe peut-être une petite rivalité régionale, ça s'est toujours très bien passé sur le terrain."
LA NOTION DE DERBY
"Quand le calendrier sort, c'est la date que les supporters cochent en priorité. C'est quelque chose de très attendu ! Joueur, tout dépend de l'ancrage régional que tu as vis-à-vis de ton club. Au fil des années, c'est devenu, pour moi, de plus en plus fort d'affronter Le Havre. Car à Caen, je me sentais tellement bien que c'était chez moi ! Quand tu le vis, c'est toujours spécial, le derby ! Il y a des gens qui ne viennent au stade qu'une fois dans la saison, juste pour Caen-Le Havre. Et lorsque tu as D'Ornano qui est plein, t'as pas envie de le décevoir... Un derby, ça crée des souvenirs, ça file des émotions. A vivre, c'est quelque chose..."
UN PRONOSTIC ?
"Je vois Caen remporter le match de lundi, sur le score de 2-0. Les buteurs ? DUHAMEL et SORBON. J'apprécie particulièrement CUVILLIER (NDLR : suspendu face au Havre) car c'est un peu le même type de joueur que moi. Pour remettre la machine en route à domicile, c'est le moment idéal. Le seul danger, c'est d'être moins en éveil car Le Havre n'a toujours pas gagné à l'extérieur. Il faut se chasser ça de l'esprit et, sur la qualité intrinsèque, Caen a largement les moyens de s'imposer."
Nicolas FLORENTIN. 34 ans. Son parcours à Malherbe : 5 saisons (2005-2010), 130 matches, 15 buts. Educateur des U12 de l'AS Nancy-Lorraine, il passe actuellement son DEF (Diplôme d'Entraîneur de Football) et le Brevet d'Etat 2e degré (tronc commun).
- Les autres témoins du derby : Stéphane DEDEBANT, Stéphane SAMSON et Christophe POINT.