
Julien Féret a évolué pendant trois saisons au Stade de Reims, toutes les trois en Ligue 2, entre 2005 et 2008.
Les ambitions du Stade Malherbe, ses relations avec ses compères de l'attaque caennaise et ses retrouvailles avec Reims, l'un de ses anciens clubs, Julien Féret, le capitaine des "Bleu et Rouge" auteur d'un but et de deux passes décisives depuis le coup d'envoi du championnat, a évoqué tous ces thèmes lors de la conférence de presse d'avant-match.
Beaucoup d'observateurs évoquent de nombreux points communs (parcours, style de jeu, état d'esprit) entre le Stade Malherbe et le Stade de Reims…
"Le style des deux équipes se ressemble un peu avec une grosse défense et des attaques rapides. Les deux collectifs évitent les phases de transition trop longues avec une conservation du ballon. Notre volonté, c'est l'efficacité. Cette rencontre promet d'être intéressante. S'ils nous battent, les Rémois recollent à 18 points. De notre côté, nous ne sommes pas dans une logique de série. L'idée est de garder cette même consistance pour aller chercher des points. Notre début de saison ne nous rend pas plus ambitieux. L'objectif reste identique : être en Ligue 1 la saison prochaine".
Comment se passe votre entente avec vos partenaires de l'attaque : Andy Delort, Ronny Rodelin et Vincent Bessat ?
"Nous possédons tous les quatre des caractéristiques différentes ; ce qui amène de la variété. Andy aime prendre la profondeur, Ronny est une sorte de neuf et demi jouant sur le côté, mais qui est capable de rentrer dans l'axe, Vincent a un jeu intéressant avec le ballon et distille des bonnes passes avec son pied gauche. Et moi, j'essaye de les mettre dans les meilleures dispositions. Nous avons déjà nos automatismes. Comme mes coéquipiers sont disponibles, c'est très facile de les trouver".
Avec ce déplacement au stade Auguste-Delaune, vous retrouvez l'un de vos anciens clubs, celui avec lequel vous vous êtes révélé chez les professionnels…
"J'avais déjà effectué une saison en Ligue 2 (avec Niort), mais mes trois ans à Reims m'ont permis de me montrer et de partir ensuite à Nancy pour découvrir la Ligue 1. Je garde un très bon souvenir de mon passage là-bas même si ma troisième année avait été plus difficile. Ça me fait plaisir de voir ce club évoluer en Ligue 1 depuis quatre saisons d'affilées. C'est une ville de foot avec un public de connaisseurs. A mon époque, nous nous faisions souvent la remarque qu'à Reims, il y avait le champagne et le foot".