CDF. 1/32e - 3 Questions à… Rémy Vercoutre

Rémy Vercoutre ne va plus souffrir en tribunes en regardant jouer ses coéquipiers. ©Photo d'archives

Vainqueur à deux reprises de la Coupe de France avec Lyon (en 2008 et 2012), Rémy Vercoutre - blessé le 26 novembre contre Guingamp et forfait jusqu'à fin de l'année 2016 - va renouer avec la compétition à l'occasion de la 100e édition de cette "Vieille Dame". Pour leur entrée en lice en 1/32e de finale, le gardien du Stade Malherbe et ses coéquipiers se rendent à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), pensionnaire de CFA2.

Après quatre journées de Ligue 1 manquées à cause d'une déchirure à la cuisse droite, vous retrouvez les terrains…

"Avec plaisir. J'attends ça depuis un mois. J'ai travaillé en conséquence. Pendant la trêve, je n'ai coupé que trois jours (du 24 au 26 décembre). Tout le reste du temps, je me suis mis dans ma bulle et j'ai bossé fort et dur pour revenir. Je tiens, d'ailleurs, à remercier Bruno, le kiné, qui a endossé la casquette de soigneur et de préparateur physique, ainsi que les deux entraîneurs des gardiens, Fred (Petereyns) et Eddy (Costil). Ils ont tous les trois pris sur leur temps de vacances pour me permettre d'être le plus prêt possible".

"Merci à Fred, Eddy et Bruno d'avoir pris sur leur temps de vacances"

Comment avez-vous vécu cette période d'indisponibilité ?

"Mal. Premièrement, car c'est douloureux physiquement, mais ce n'est rien comparé à la douleur mentale. A chaque fois, les 90' de match que j'ai vécues aux côtés d'Alain Cavéglia, Xavier Gravelaine et du président (Jean-François Fortin) furent une souffrance. Franchement, j'espère ne plus revivre cette situation. J'ai essayé d'être le plus proche possible de l'équipe, mais c'est une souffrance de devoir subir les événements et ne pas se trouver avec les copains sur le terrain".

Estimez-vous qu'un parcours en Coupe de France peut vous être bénéfique pour le championnat ?

"Les deux compétitions sont conciliables. Nous disposons d'un groupe assez étoffé pour jouer sur plusieurs tableaux. Après, si vous me demandez de choisir entre une victoire en Coupe de France et un maintien, moi, je préfère rester en Ligue 1. C'est l'objectif n°1 du Stade Malherbe. Mais cette Coupe de France peut aussi constituer une bouffée d'oxygène et nous permettre d'engranger de la confiance".

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