Angers - SM Caen : l'interview d'avant-match

Profitant notamment du changement de système et du passage en 3-5-2 (ou 5-3-2), Romain Genevois reste sur une série de sept titularisations de rang en championnat. Seul un méchant virus l'a privé du quart de finale de Coupe de France contre Lyon. Apparu fatigué il y a six jours sur la pelouse de Lyon à l'image de la plupart de ses coéquipiers, l'arrière franco-haïtien s'est refait une santé cette semaine. Et avant de se projeter sur la demie face au PSG à la mi-avril, le n°29 du Stade Malherbe entend bien accomplir un nouveau pas vers le maintien chez un concurrent direct.

Votre équipe a fini la rencontre face à Lyon assez fatiguée le week-end dernier. On a eu l'impression que ça tirait dans les jambes…

"Beaucoup même. Bien que nous ayons été opposés à une équipe de Lyon qui n'était pas au meilleur de sa forme, malheureusement, on était nous aussi un peu émoussé malgré une bonne entame. On a un peu baissé de rythme. Contre une équipe de ce niveau-là, il faut être au taquet jusqu'à la dernière minute. Mais je ne crois pas que cette baisse physique soit trop alarmante".

"Quand on été malade comme je l'ai été... J'étais HS"

Au Groupama Stadium, vous faites partie de ces joueurs qui ont semblé atteint physiquement…

"Je l'ai ressenti un peu avant la mi-temps. Du coup, j'étais content qu'elle intervienne. Ça n'a pas touché spécialement les jambes. C'était un sentiment général de fatigue. Ça n'arrive pas souvent. Heureusement. Derrière, il faut axer le travail sur la récupération et tout mettre en œuvre pour recharger les batteries. Il faut se régénérer dans la semaine pour retrouver l'énergie nécessaire pour le week-end suivant. Après, quand on fait du sport de haut niveau, c'est important de relancer la machine en accomplissant de nouveau des efforts physiques. Cette semaine, on a alterné entre récupération et travail"

Vous avez été touché par un virus qui vous a fait manquer le quart de finale de Coupe de France contre Lyon. Etes-vous complètement guéri ou en ressentez-vous encore les effets ?

"Je pensais que c'était fini, car je me suis bien senti contre Strasbourg. Mais à Lyon, j'ai plongé d'un coup. Est-ce qu'il y a une corrélation ? Le staff médical le pense. J'ai encore des petites traces dans mon organisme. Il faut dire que quand on été malade comme je l'ai été... J'étais HS. Il n'y avait plus rien qui répondait. Moi qui suis un joueur assez athlétique, j'ai besoin d'être en pleine possession de mes moyens. Je pense être sur la bonne voie. Je n'ai pas été suffisamment attentif, car c'est quand on pense que tout va bien qu'il faut être vigilant".

Lors de votre précédent passage en conférence de presse à la mi-janvier, vous regrettiez de ne pas bénéficier de plus de temps de jeu. Depuis, vous n'avez manqué que huit minutes en championnat…

"J'ai aussi le souvenir d'avoir dit que dans le football, tout allait vite. Ça a tourné dans le bon sens pour moi. J'en profite. Même quand je jouais moins, j'ai continué de travailler. Et aujourd'hui, ça paye. Ça a juste mis un peu de temps. Mais le chemin est encore long".

"Quatre matches importants avant la demi-finale de Coupe de France"

Que pensez-vous de votre prochain adversaire ? Une formation angevine qui est passée sur cette phase retour de la 19e à la 14e place…

"C'est une équipe difficile à jouer, très athlétique, à l'aise chez elle. A domicile, elle ne lâche jamais même quand elle est menée au score. Elle trouve les ressources nécessaires pour revenir. Nos deux équipes possèdent des caractéristiques communes. A Angers, il faudra batailler, tacler, donner le maximum… Si on rapporte les trois points, on en tirera autant de satisfactions qu'une victoire sur un match de gala. On a les qualités nécessaires pour obtenir un résultat. On est capable de lui poser autant de problèmes".

Alors que vous êtes tout proche de valider votre objectif du maintien avec 35 points au compteur, est-ce que vous pensez déjà à la demi-finale de la Coupe de France contre le PSG (mercredi 18 avril)…

"Je peux comprendre que ce match de Coupe de France soit dans un coin de notre tête. C'est normal. Une demi-finale, c'est historique pour le club. Certains joueurs, comme moi, n'ont jamais connu ça. Je n'avais jamais dépassé les quarts. Mais on a quatre matches importants avant ça. A commencer par Angers. Le championnat, c'est la priorité. On a tout à gagner à valider notre maintien tout de suite. Si on arrive à prendre un maximum de points, on abordera ce match de Paris dans les meilleures conditions. On sera libéré. Ce match de coupe, c'est celui qui m'inquiète le moins".

  • L1. J30 - Angers (14e) - SM Caen (12e), samedi 17 mars à 20 heures au stade Raymond-Kopa.
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